« RELEVE IMMÉDIATEMENT L’ÉQUIPE OU QUITTE MARSEILLE ! » Roberto De Zerbi reçoit officiellement un ultimatum du président Pablo Longoria après la défaite humiliante face au Sporting. Longoria a formulé trois exigences clés que De Zerbi devra absolument satisfaire avant le mercato hivernal.

La tension atteint un niveau jamais vu à Marseille. Après la déroute cinglante contre le Sporting, qui a mis à nu toutes les faiblesses d’un OM méconnaissable, Pablo Longoria a décidé de frapper un grand coup. Le président espagnol, réputé pour sa fermeté et son exigence, a convoqué Roberto De Zerbi dès le lendemain de la rencontre pour une réunion de crise à la Commanderie. Selon plusieurs sources proches du club, le ton est monté très vite. Longoria, habituellement mesuré, aurait lâché une phrase désormais devenue virale : « Soit tu relèves cette équipe immédiatement, soit tu quittes Marseille ! »

Cette phrase résonne comme un véritable ultimatum. De Zerbi, arrivé avec la promesse d’un football audacieux et offensif, se retrouve aujourd’hui face à son plus grand défi depuis le début de sa carrière. Ses principes de jeu, souvent salués pour leur esthétique, semblent s’être retournés contre lui : possession stérile, défense friable, et un vestiaire désormais fracturé. Plusieurs cadres de l’équipe, épuisés par l’intensité des entraînements et le manque de résultats, auraient exprimé leur mécontentement en interne. L’atmosphère dans le vestiaire est décrite comme « électrique ».

Conscient que la situation ne pouvait plus durer, Longoria a fixé trois objectifs précis à son entraîneur. D’abord, une amélioration immédiate du rendement défensif : Marseille a encaissé onze buts en quatre matchs, une statistique inacceptable pour un club visant le podium. Ensuite, un redressement des résultats en championnat d’ici la trêve hivernale : l’OM doit impérativement retrouver le top 5 avant Noël. Enfin, une reconquête de la cohésion du groupe, jugée essentielle avant d’envisager le moindre renfort au mercato.

Ces trois conditions, qualifiées de « non négociables », placent De Zerbi dans une position extrêmement délicate. Le technicien italien sait que la direction n’hésitera pas à trancher si la dynamique ne change pas. Des noms circulent déjà en coulisses pour lui succéder : Gennaro Gattuso, libre depuis son départ de Valence, ou encore Marcelino, ancien de la maison, seraient sur la liste de Longoria en cas de rupture. Le président ne veut plus de demi-mesures : il exige des résultats, du caractère et un vestiaire uni.

De Zerbi, de son côté, ne compte pas abdiquer. Selon des proches, il aurait reconnu des erreurs dans la gestion du groupe mais reste convaincu que ses idées peuvent encore porter leurs fruits. Il a promis des changements immédiats : rotation dans l’effectif, nouvelle hiérarchie défensive, et une approche tactique plus pragmatique face aux adversaires directs. « Je suis venu ici pour bâtir un projet, pas pour fuir à la première tempête », aurait-il déclaré à ses adjoints.

Cependant, le calendrier ne lui laisse aucun répit. Marseille doit affronter Lille, Monaco et Lyon dans les trois prochaines semaines — un enchaînement qui pourrait sceller son destin. Une série de contre-performances supplémentaires pourrait précipiter son départ, malgré le soutien encore présent d’une partie du public du Vélodrome, attaché à sa philosophie de jeu. Mais à Marseille, la patience est un luxe rare, et Longoria l’a clairement fait comprendre.

Le compte à rebours est lancé. De Zerbi joue désormais sa survie sportive sur chaque match, chaque choix tactique, chaque mot prononcé en conférence de presse. S’il parvient à redresser la barre, il pourrait transformer cette crise en triomphe personnel. Dans le cas contraire, la phrase de Longoria résonnera comme une prophétie accomplie : « Relève l’équipe, ou quitte Marseille. » Et dans une ville où le football se vit comme une religion, nul n’est intouchable — pas même un entraîneur au discours séduisant.

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