La FIA inflige une deuxième pénalité à Oscar Piastri au Grand Prix d’Italie 2025, déclenchant une controverse après une infraction au règlement de Monza

Le Grand Prix d’Italie 2025 à Monza a été plongé dans le chaos après que la FIA a annoncé une deuxième pénalité pour Oscar Piastri (McLaren), leader du championnat, suite à une infraction au règlement lors des qualifications de samedi. Quelques heures seulement après avoir manqué de peu la pole position face à son coéquipier Lando Norris pour 0,083 seconde, Piastri a été scruté pour un incident en Q3, aggravant sa précédente réprimande lors des Essais Libres 2 pour une sortie de garage anticipée. La décision de la FIA, détaillée dans un communiqué officiel, a suscité l’indignation des fans de McLaren et de vifs débats sur X, beaucoup s’interrogeant sur la sévérité de la pénalité et son impact sur la lutte pour le titre des constructeurs contre Ferrari. À l’approche du jour de course de Monza, cette pénalité ajoute un rebondissement dramatique à un week-end déjà intense, où les espoirs de titre de Piastri sont en jeu.
La deuxième pénalité découle des actions de Piastri en Q3, où il a été reconnu coupable d’avoir gêné Max Verstappen (Red Bull) au virage Parabolica, en violation de l’article 37.5 du Règlement Sportif de la FIA de Formule 1, qui interdit de gêner inutilement un autre pilote pendant les qualifications. Le verdict des commissaires, publié sur le site officiel de la FIA, a constaté que Piastri, lors d’un tour de sortie, avait excessivement ralenti au virage 11, forçant Verstappen à prendre une manœuvre d’évitement et à perdre du temps lors de son dernier tour lancé. Cela a entraîné une rétrogradation de trois places pour Piastri sur la grille, le rétrogradant de la 2e à la 5e place pour le départ de la course de dimanche, derrière Charles Leclerc (Ferrari), Lewis Hamilton (qui risque sa propre pénalité de cinq places à Zandvoort) et Carlos Sainz (Williams). Cette décision fait suite à la réprimande de Piastri lors de la FP2 pour une sortie anticipée du garage pendant une période de drapeau rouge causée par l’accident de Kimi Antonelli, comme le rapporte RacingNews365, soulevant des inquiétudes quant à la précision opérationnelle de McLaren.

McLaren, leader du championnat des constructeurs avec 324 points, a exprimé sa déception mais a accepté la pénalité. Andrea Stella, directeur de l’équipe, a déclaré à Sky Sports F1 : « Nous respectons la décision des commissaires, mais c’est un coup dur pour la course d’Oscar. » Piastri, auteur d’un tour en 1’19.761 en qualifications, s’est exprimé ouvertement sur l’incident, insistant auprès de Motorsport.com : « C’était involontaire ; je faisais chauffer mes pneus, je ne les bloquais pas. » Cependant, Verstappen, qualifié septième, a exprimé sa frustration, déclarant à RacingNews365 : « Cela a ruiné mon tour, clairement gênant. » La pénalité remanie la grille, propulsant Leclerc en P2 et renforçant les espoirs de Ferrari pour un Grand Prix à domicile, en particulier après leur solide performance en EL1 où Hamilton et Leclerc ont dominé la feuille de temps, selon Autosport. X a déclenché une vague de réactions, avec @F1Pulse qualifiant cela de « décision sévère » et @TifosiFever célébrant l’avantage de Ferrari, publiant : « Leclerc a une chance maintenant !

Le timing de la pénalité est crucial pour McLaren, déjà confrontée aux conséquences de l’abandon de Norris au Grand Prix des Pays-Bas suite à une rupture de canalisation d’huile moteur, qui a entraîné une « légère pénalité de poids » pour les pièces améliorées de Monza, selon The Race. La rétrogradation de Piastri sur la grille pourrait compromettre la stratégie de McLaren visant à s’emparer de la première ligne, obtenue grâce à la pole position de Norris en 1’19”678. Ferrari, menée de 191 points, voit une ouverture grâce au deuxième départ de Leclerc et au rythme d’Hamilton, malgré sa huitième place sur la grille due à la pénalité de Zandvoort. Sainz (Williams), parti troisième après une remarquable troisième place lors des deux séances d’essais libres, apparaît comme une wildcard, déclarant à RacingNews365 : « Nous sommes dans le coup. » Les difficultés de Red Bull continuent, avec la P7 de Verstappen reflétant les problèmes d’adhérence de la RB21, comme il l’a noté à Sky Sports F1, tandis que Mercedes a faibli avec l’accident d’Antonelli en Q1 et la P6 de Russell.

La pénalité a des conséquences plus larges pour le championnat. Piastri, avec 34 points d’avance sur Norris, risque de perdre du terrain s’il ne parvient pas à remonter de la 5e place, notamment grâce aux opportunités de dépassement à la chicane Rettifilo de Monza. Les fans sur X, comme @McLarenFanatic, ont dénoncé le « manque de cohérence des commissaires », pointant du doigt le contact non pénalisé d’Hamilton à Zandvoort, tandis que @RacingTruth a affirmé : « La pénalité de Piastri aide Ferrari à domicile. » Alors que la course débute à 14 h 00 BST le 7 septembre 2025, sous une température dégagée de 25 °C, selon BBC Sport, la stratégie à un seul arrêt de McLaren sur les pneus Pirelli C3-C5 est mise sous pression. Piastri parviendra-t-il à revenir pour conserver son avance au titre, ou Ferrari capitalisera-t-il sur son propre terrain ? Le Grand Prix d’Italie promet une bataille acharnée, la décision de la FIA remodelant la grille et alimentant le suspense de la F1.