Dans le monde doré mais traître de l’Angleterre élisabéthaine, peu d’histoires saisissent avec autant de vivacité le croisement brutal du pouvoir, de la politique et des tragédies personnelles que l’exécution de Marie Stuart, reine d’Écosse. Le 8 février 1587, Marie Stuart, reine de naissance et prétendante catholique au trône d’Angleterre, trouva une fin atroce sous la hache du bourreau – un moment qui hante l’histoire depuis des siècles. Contrairement aux décapitations rapides de l’époque, la sienne fut une opération bâclée et horrible, marquée par de multiples coups et une conséquence macabre impliquant son fidèle compagnon. Cette histoire, riche en rivalités royales et en intrigues politiques, a suscité fascination et débats, et résonne encore aujourd’hui sur des plateformes comme les réseaux sociaux où les passionnés d’histoire partagent des illustrations et des récits saisissants. En nous plongeant dans la vie, l’exil et la mort tragique de Marie Stuart, nous découvrons une histoire qui révèle la fragilité du pouvoir et le coût de l’ambition dans un royaume divisé.

Marie enfant à la cour de France.
L’ascension de Marie Stuart en tant que prétendante à la royauté
La vie de Marie Stuart fut façonnée par sa lignée royale et les turbulences politiques de l’Europe du XVIe siècle. Née le 8 décembre 1542 du roi Jacques V d’Écosse et de son épouse française, Marie de Guise, elle hérita du trône d’Écosse six jours seulement après la mort de son père. Élevée dès l’âge de cinq ans dans l’opulente cour de France, Marie fut promise à la grandeur, fiancée au dauphin de France, François. Son bref règne sur la couronne de France commença en 1559, lorsque François monta sur le trône, pour se terminer brutalement par sa mort d’une otite en 1560. À 18 ans, Marie, veuve, retourna en Écosse, reine catholique dans une nation protestante, confrontée à une cour divisée et à des tensions croissantes.

Une illustration du XIXe siècle représentant Marie a été portée jusqu’à son exécution.
Les prétentions de Marie au trône d’Angleterre, arrière-petite-fille d’Henri VII, faisaient d’elle une rivale redoutable pour sa cousine Élisabeth Ire. Fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn, la légitimité d’Élisabeth fut constamment remise en question en raison de l’annulation du mariage de son père avec Anne et de sa réticence à adhérer à l’Église catholique. Pour les factions catholiques en Angleterre et à l’étranger, Marie était la reine légitime, un symbole d’espoir pour le rétablissement du pouvoir catholique. Sa présence en Écosse, conjuguée à ses alliances avec la France, constituait une menace persistante pour le régime protestant d’Élisabeth, ouvrant la voie à une rivalité qui dura des décennies. Comme l’a tweeté @historynerd : « Marie Stuart était une reine prise au piège d’une partie d’échecs : sa couronne faisait d’elle une cible, pas un bouclier. »

L’exécution d’Anne Boleyn, mère d’Élisabeth I.
L’exil en Angleterre et le chemin de l’exécution
Le règne de Marie en Écosse fut tumultueux, marqué par des erreurs politiques et des scandales personnels, notamment son mariage avec Lord Darnley, soupçonné du meurtre de son secrétaire, puis avec le comte de Bothwell, impliqué dans la mort de Darnley. En 1567, après seulement trois ans, elle fut contrainte d’abdiquer en faveur de son fils, Jacques VI, et s’enfuit en Angleterre pour trouver la protection d’Élisabeth. Élisabeth, méfiante face aux ambitions de sa cousine, confina Marie dans une série de châteaux, sous la surveillance de nobles loyaux. Pendant 19 ans, Marie vécut comme une quasi-prisonnière, ses moindres faits et gestes scrutés. Son implication dans des complots comme celui de Babington, qui visait à assassiner Élisabeth et à placer Marie sur le trône, scella son destin. En 1586, Élisabeth signa à contrecœur l’arrêt de mort de Marie, une décision qui, comme l’a écrit @elizabethanera, « n’était pas seulement politique, elle était personnelle. Deux reines, un trône, aucun compromis. »

Dans l’Angleterre élisabéthaine, la décapitation était un châtiment courant pour haute trahison, considéré comme plus humain que les horribles pendaisons, les exécutions et les écartèlements réservés aux roturiers. La mère d’Élisabeth, Anne Boleyn, avait été exécutée d’un seul coup par un habile épéiste français en 1536. Cependant, l’exécution de Marie n’atteignit pas cette précision. Le 8 février 1587, au château de Fotheringhay, Marie affronta sa fin avec dignité malgré les circonstances atroces. Selon le témoignage de Robert Wynkfield, elle fut contrainte de se dévêtir jusqu’à ne garder que ses sous-vêtements devant une foule, une épreuve humiliante. Madame la liait avec un mouchoir, et Marie, priant en latin, tâtonna à l’aveuglette pour trouver le billot, perdant son sang-froid.
Une exécution ratée et horrible
L’exécution elle-même fut un spectacle macabre. Tandis qu’un bourreau maintenait Marie en place, l’autre frappa de sa hache, manquant le coup net nécessaire pour lui trancher la tête. Le premier coup fut mal porté, ce qui valu à Marie un second coup. Wynkfield nota qu’elle fit « très peu de bruit, voire aucun », restant immobile tandis que le bourreau se débattait. Un troisième coup fut nécessaire pour percer la « seule petite grille » qui reliait encore sa tête à son corps. Le bourreau releva alors la tête en proclamant « Dieu protège la reine » pour affirmer la suprématie d’Élisabeth. Fait remarquable, Wynkfield nota que les lèvres de Marie continuèrent de bouger pendant « un quart d’heure » après la décapitation, un détail glaçant qui souligne la brutalité du moment.
Dans un dernier rebondissement déchirant, un petit chien de compagnie émergea de la robe de Marie, caché là tout au long de l’épreuve. L’animal, fidèle à sa maîtresse, refusa de partir, gisant dans la mare de sang entre sa tête et son corps tranchés. Cette image poignante, partagée par @tudortales, « montre que même dans la mort, Marie n’était pas seule : la loyauté de son chien survécut à la hache. » Cette exécution bâclée, loin de la justice expéditive escomptée, consolida le martyre de Marie aux yeux des catholiques, amplifiant son héritage de figure tragique prise dans le collimateur du pouvoir.

Une copie écossaise du tombeau de Marie à Westminster.
Héritage et inhumation
Le corps de Marie fut initialement inhumé dans la cathédrale de Peterborough, mais son fils, Jacques VI d’Écosse, qui succéda à Élisabeth sous le nom de Jacques Ier d’Angleterre en 1603, fit exhumer sa dépouille et la déterrer à l’abbaye de Westminster. Là, elle repose face à Élisabeth, symbole poignant de leurs destins croisés. L’exécution de Marie mit non seulement fin à sa vie, mais remodela également le paysage politique, consolidant le règne d’Élisabeth tout en attisant le ressentiment des catholiques. Comme l’a tweeté @historybuffx : « La mort de Marie fut une victoire pour Élisabeth, mais elle fit d’elle une martyre de la cause catholique. L’ironie est qu’ils sont enterrés aujourd’hui. »
L’histoire de l’exécution de Marie résonne comme un rappel de la politique impitoyable de l’époque, où loyauté et ambition menaient souvent à l’échafaud. Sa vie, marquée par la grandeur et la tragédie, reflète la précarité du pouvoir dans un monde divisé. Les détails horribles de sa mort, de la hache ratée au chien fidèle, ont maintenu son histoire vivante, captivant le public sur des plateformes comme X, où les utilisateurs partagent des œuvres et débattent de l’héritage des deux reines.

Sa vie a été transformée en un film célèbre.
Marie, reine d’Écosse : Exécution est plus qu’une simple anecdote historique ; c’est une saga captivante de rivalités, de trahisons et un final brutal qui continue de captiver. Sa vie de reine, de prisonnière et de martyre résume les enjeux majeurs de la politique élisabéthaine, où un seul faux pas pouvait mener à l’échafaud. La décapitation ratée, ponctuée de multiples attaques à la hache et de la présence obsédante de son chien dévoué, souligne le coût humain des luttes de pouvoir. Alors que les fans sur les réseaux sociaux revivent cette histoire à travers des témoignages et des œuvres d’art saisissants, l’histoire de Marie nous invite à réfléchir à l’ambition, à la loyauté et à la nature éphémère de la gloire. Partagez votre avis ci-dessous : Marie a-t-elle été victime de son époque, ou ses ambitions ont-elles scellé son destin ? Gardons ce drame historique vivant en réfléchissant à l’héritage de deux reines liées par le sang et la rivalité.