LE MASSACRE DES 100 SAMOURAÏS : Un duel sanglant entre deux soldats pour voir qui tuera le plus en une nuit !

Pendant la Seconde Guerre sino-japonaise, les atrocités commises par les forces japonaises en Chine ont choqué le monde entier, mais au Japon, les journaux ont relayé des récits d’héroïsme en temps de guerre. Un article glaçant, rapporté par l’ Osaka Mainichi Shimbun en 1937, a présenté une festivité barbare comme un événement sportif : un « concours de coupe de 100 personnes » entre deux officiers japonais, Tsuyoshi Noda et Toshiaki Mukai. Cette compétition horrible, qui se déroule dans le contexte de l’invasion de la Chine et culmine avec le massacre de Nankin, révèle l’ampleur de la propagande et de la brutalité de la guerre. Cette analyse examine les détails de ce concours, son rôle dans les médias japonais et sa controverse persistante, offrant un regard lucide sur un moment sombre de l’histoire. Partagez votre avis : Comment devons-nous faire face à de telles atrocités aujourd’hui ?

Un article sur le « Concours des 100 personnes ».

La Seconde Guerre sino-japonaise (1937-1945) fut marquée par l’invasion brutale de la Chine par le Japon, qui fit des millions de morts et se solda par des atrocités généralisées. Alors que la communauté internationale condamnait ces violences, les médias japonais cherchèrent à glorifier les actions de leur armée. Le « concours des 100 tueries », relayé en fanfare par l’ Osaka Mainichi Shimbun , incarna cette propagande, transformant un horrible massacre en spectacle célébré. La course des officiers Tsuyoshi Noda et Toshiaki Mukai pour tuer 100 soldats chinois à coups de katana – dont il fut révélé plus tard qu’il s’agissait de prisonniers sans défense – devint un symbole de la cruauté du Japon en temps de guerre, notamment lors du massacre de Nankin. Explorons ce concours, sa représentation médiatique, sa sombre réalité et les débats actuels autour de son héritage.

Les origines et l’engouement médiatique du concours

En novembre 1937, alors que les forces japonaises progressaient en Chine après la prise de Shanghai, l’ Osaka Mainichi Shimbun publia un article intitulé « Concours pour tuer 100 personnes avec une seule épée ». L’article détaillait un pari privé entre les sous-lieutenants Tsuyoshi Noda et Toshiaki Mukai : qui parviendrait à tuer 100 soldats ennemis en premier avec ses katanas ? Le journal traitait le concours comme un événement sportif, informant ses lecteurs des « scores » des officiers au fur et à mesure de leur progression de Wuxi à Danyang. Un premier rapport mentionnait Noda avec 56 victoires et Mukai avec 25 victoires, avec des mises à jour telles que : « Le sous-lieutenant N a fait irruption dans une pilule ennemie… [et] a tué quatre ennemis », et Mukai se vantait : « J’en aurai probablement tué cent d’ici à Danyang. » Un post X de HistoryUnraveled retranscrivait l’agitation : « Un journal qui promeut un concours de meurtre ? C’est de la propagande à son paroxysme. »

Tsuyoshi Noda et Toshiaki Mukai

La couverture médiatique se poursuivit avec un enthousiasme débordant. À l’arrivée de l’armée japonaise à Danyang, le titre titrait : « 89-78 dans la “Course pour la centaine, une course serrée, quel héroïsme !” » Aucun des deux officiers n’avait atteint la barre des 100 victoires, et pourtant le journal les présentait comme des guerriers héroïques. Ce récit contraste fortement avec la réalité de leurs actions, qui consistaient à tuer des prisonniers sans défense plutôt qu’à s’engager dans un combat honorable. La glorification médiatique de la compétition reflétait la propagande japonaise de guerre, qui cherchait à rallier le soutien du public en présentant les soldats comme des héros courageux.

Le massacre de Nankin : une toile de fond brutale

La compétition atteignit son paroxysme lors du massacre de Nankin, qui débuta le 13 décembre 1937, lorsque les forces japonaises s’emparèrent de Nankin, alors capitale de la Chine. Pendant six semaines, les troupes japonaises déclenchèrent une véritable orgie de violence, tuant environ 300 000 civils et soldats, pillant et commettant des viols à grande échelle, ce qui fut surnommé le « viol par perforation ». Les journalistes du Mainichi Shimbun d’Osaka , ignorant les massacres, se concentrèrent sur les « progrès » de Noda et Mukai. À ce stade, Mukai avait tué 106 personnes et Noda 105, dépassant ainsi leur objectif initial. Les responsables, incapables de déterminer qui avait atteint les 100 en premier, étendirent la compétition à 150 tueries, Mukai notant nonchalamment que son sabre avait été « entaché » par un coup de casque. Un post de Warhistorynow commenta : « 106 tueries, et il s’inquiète pour son sabre ? Son insensibilité est glaçante. »

La réalité derrière ces chiffres était bien plus sombre. Noda admit plus tard que la plupart de ses victimes n’étaient pas des soldats armés, mais des prisonniers chinois sans défense. Il décrivit comment il attirait les prisonniers hors des tranchées sous de fausses promesses de sécurité, pour ensuite les aligner et les exécuter : « Nous faisions face à une tranchée ennemie… et quand nous criions “Ni, Lai-Lai !” (Allez, allez !), les soldats chinois étaient si stupides qu’ils se ruaient les uns sur les autres. Ensuite, nous les alignions et les abattions. » Cette révélation révéla que ce combat était un acte de cruauté grotesque, et non un exploit héroïque, le mettant en parallèle avec les atrocités plus vastes du massacre de Nankin.

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