«  LE GERALT DE LIAM EST UN HUSKY, CELUI D’HENRY EST UN LOUP  » Le créateur de Game of Thrones, George R. R. Martin, s’exprime sur la saison 4 de The Witcher, qualifiant la version de Cavill de « brute et instinctive » comparée au reboot plus doux de Netflix.

Au 9 novembre 2025, la saison 4 de The Witcher sur Netflix est disponible depuis un peu plus d’une semaine, et pourtant, cette saga fantastique continue de faire couler beaucoup d’encre, non seulement pour son intrigue palpitante, mais aussi pour une déclaration fracassante de nul autre que…

George R.R. Martin, l’auteur de Game of Thrones .

Dans un récent article publié sur son blog Not a Blog, Martin a donné son avis sur le changement d’acteur controversé, déclarant notamment : « Le Geralt de Liam est comme un husky et Henry est un loup. »

Cette analogie saisissante capture l’essence du changement : Geralt, interprété par Henry Cavill, est le prédateur solitaire et féroce – féroce, sombre et indompté – face au mutant plus chaleureux et accessible incarné par Liam Hemsworth, qui évoque un husky loyal aux yeux expressifs et à une pointe de malice au milieu de la dureté.

Les propos de Martin ont déclenché une vive polémique, les fans s’interrogeant pour savoir si cette « domestication » rend hommage aux livres d’Andrzej Sapkowski ou si elle trahit la nature sauvage du Loup Blanc.

Sortie le 30 octobre 2025, la saison 4 marque l’avant-dernier chapitre, adaptant des éléments de

Le Baptême du Feu et au-delà. Geralt, se remettant de l’agression brutale de Vilgefortz, forme la « Hansa » — une bande hétéroclite comprenant le charismatique vampire Regis (Laurence Fishburne), le chasseur de primes impitoyable Leo Bonhart (Sharlto Copley) et d’autres — pour sauver Ciri des griffes de l’Empire et des mages renégats.

Yennefer rassemble les sorcières à Aretuza, tandis que Ciri rejoint la bande de bandits des Rats, aux prises avec ses pouvoirs et son identité sur un continent ravagé par la guerre.

Le Geralt d’Hemsworth apparaît plus verbeux et émotif, affichant de rares sourires, un humour sec et une vulnérabilité – des traits que la showrunner Lauren Schmidt Hissrich a délibérément amplifiés pour refléter sa croissance post-traumatique.

Les critiques ont noté que ce côté « plus doux » se rapproche davantage des répliques spirituelles de Geralt dans les livres, mais contraste fortement avec le minimalisme rauque de Cavill.

La comparaison faite par Martin entre un husky et un loup, lancée en plein lancement de la saison, est à double tranchant. En tant que créateur de Westeros, son expertise en matière de fantasy lui confère un certain poids, louant la simplicité d’Hemsworth tout en critiquant implicitement la perte de la menace primitive incarnée par Cavill.

Sur X, les fans ont réagi avec enthousiasme : un utilisateur a ironisé : « GRRM vient de clore le débat : Liam est un gentil garçon, Henry est le mâle alpha », tandis qu’un autre déplorait : « De loup à chiot ? ​​Non merci. »

Cela fait écho à un sentiment plus général, certains accueillant ce changement comme un « rafraîchissement » qui humanise Geralt.

Les audiences dressent un tableau bien plus sombre. La saison 4 a démarré avec seulement 7,4 millions de téléspectateurs lors de sa première semaine, soit une chute vertigineuse de plus de 50 % par rapport aux 15,2 millions de la saison 3 et aux 18,5 millions de la saison 2.

Elle a été devancée par la comédie romantique Nobody Wants This Season 2, signe d’un boycott massif de la part des fans de Cavill. Samba TV a enregistré une baisse de 35 % de l’audience aux États-Unis par rapport au lancement de la saison 3.

Rotten Tomatoes reflète ce fossé : les critiques atteignent 58 % (son score le plus bas), tandis que le score du public chute à 19 % sur fond de soupçons de « review bombing ».

Des médias comme The Guardian ont raillé Hemsworth, le qualifiant de « charismatique comme un poteau avec une perruque », lui reprochant ses grognements indistincts et son manque d’intensité par rapport à Cavill.

Variety, en revanche, l’a salué comme une « amélioration », louant la clarté du ton et l’évolution émotionnelle bien menée de Hemsworth.

Forbes l’a intitulé « Le bon, la brute et les rats », notant que le Geralt plus doux d’Hemsworth semble « bizarre » mais pas franchement mauvais.

L’analogie de Martin amplifie ce point : un husky est fort, endurant et affectueux — des qualités qui transparaissent dans les liens d’Hemsworth avec Regis ou dans les moments tendres avec Yennefer — mais il lui manque la férocité solitaire du loup qui définissait l’assurance de Cavill tuant des monstres.

Hissrich a défendu cette évolution, affirmant que les scénarios avaient adopté le débit australien naturel de Hemsworth pour des dialogues plus longs et plus d’esprit, s’éloignant ainsi du stoïcisme de Cavill.

Elle a retourné les scènes récapitulatives avec Hemsworth, présentant ce changement d’acteur comme une « reconstruction » narrative après sa blessure.

Hemsworth a admis avoir hésité, mais il s’est investi corps et âme dans son entraînement — maniement des épées, équitation, essayage de perruques — évitant l’imitation pour tracer sa propre voie.

Anya Chalotra a noté une certaine « aisance » avec lui, contrastant avec les tensions supposées avec Cavill.

Sur X, les éloges apparaissent sporadiquement : « Le Geralt de Liam aurait dû être comme ça dès le début – un humour plus fidèle au livre », ou « Il a parfaitement saisi le côté humain, une meilleure alchimie avec Yennefer ».

Les critiques sont majoritaires : « Liam est adorable, Henry avait l’air terrifiant » ou « Il a essayé d’imiter Cavill et a échoué — on dirait un caméo. »

Un fil de discussion viral déplorait que la réplique « On se bouge, putain ! » soit attribuée à un Navy SEAL et non à Witcher.

La saison 5, déjà filmée et dont le tournage principal s’achève en septembre 2025, promet un final épique — potentiellement en 2026 — avec des menaces croissantes comme la Chasse Sauvage et les retrouvailles familiales.

Hissrich laisse entrevoir une fidélité à la fin de Sapkowski, avec des rebondissements imprévisibles.

Malgré des chiffres en chute libre — les pires de l’histoire de la franchise — le tournage consécutif assure une conclusion.

Des spin-offs comme The Rats : A Witcher Tale ont fait un flop retentissant, laissant présager un avenir plus sombre pour cet univers.

La remarque rauque de Martin, qu’elle soit une approbation ou une critique subtile, cristallise la division. Dans un genre fondé sur la tradition, remplacer un loup par un husky risque de s’aliéner la meute.

Pourtant, comme Geralt lui-même pourrait le grogner, le destin s’adapte. Le Loup Blanc, interprété avec plus de chaleur par Hemsworth, n’aura peut-être pas le même hurlement, mais aux yeux de Martin — et d’une minorité grandissante —, il reste un compagnon fidèle dans la tempête de neige.

Que cette réinvention sauve ou condamne The Witcher reste le plus grand monstre du continent : la division des fans.

Alors que les cliffhangers de la saison 4 se profilent — Bonhart se rapproche, Nilfgaard monte en puissance — une vérité demeure : jetez une pièce à votre Sorceleur, husky ou loup.

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