L’attaquant azéri Renat Dadashov accuse publiquement le gardien Mahammadaliyev de trahison après une frappe précipitée, soupçonnée d’être un “mauvais choix” volontaire alors que l’équipe était pressée par la France. Plusieurs témoins affirment que Dadashov a hurlé : « TU AS VENDU TOUTE L’ÉQUIPE ! TU NOUS PRENDS POUR DES IDIOTS ? » Aussitôt, les dirigeants des sélections d’Azerbaïdjan et de France ont convoqué une réunion d’urgence dans la journée, et envisagent déjà des sanctions internes d’une sévérité jamais vue auparavant.
L’incident a éclaté peu après l’heure de jeu, dans un moment où la pression française atteignait son paroxysme. Depuis plusieurs minutes, les Bleus multipliaient les incursions, obligeant le gardien azéri à jouer sous tension. C’est dans ce contexte brûlant que Mahammadaliyev a récupéré un ballon simple avant de tenter une relance longue, trop rapide, mal équilibrée, et surtout dirigée vers une zone où aucun coéquipier ne se trouvait. Le ballon a été intercepté presque immédiatement par un attaquant français, déclenchant une action dangereuse qui a mis toute la défense d’Azerbaïdjan en alerte.

Ce qui aurait pu n’être qu’une erreur technique ordinaire a dégénéré en crise ouverte lorsque Dadashov, visiblement à bout de nerfs, s’est rué vers son gardien. Selon plusieurs témoins proches de l’action, l’attaquant aurait hurlé avec une violence inhabituelle, accusant Mahammadaliyev de trahison. Les mots auraient fusé sans retenue : « TU AS VENDU TOUTE L’ÉQUIPE ! TU NOUS PRENDS POUR DES IDIOTS ?! » Des joueurs racontent même que Dadashov aurait tenté d’avancer une seconde fois vers le gardien avant d’être retenu par deux coéquipiers, manifestement conscients du risque d’explosion totale au sein du groupe.
Les caméras officielles n’ont capté qu’une partie de l’échange, mais l’agitation visible dans la défense azérie et les gestes nerveux de Dadashov ont suffi à relancer un torrent de spéculations. Sur les réseaux sociaux, l’extrait vidéo de la relance manquée a été repris des milliers de fois, certains internautes affirmant que le geste “ne ressemblait pas à un hasard”, d’autres au contraire dénonçant une lecture “beaucoup trop dramatique d’une simple erreur”. Une fracture virtuelle qui reflète le climat tendu autour de la sélection.

Face à l’ampleur de l’incident, la Fédération azérie a réagi avec une rapidité inhabituelle. Dans un communiqué lapidaire, elle a annoncé la tenue d’une “réunion d’urgence en coopération avec la Fédération française afin d’examiner les événements survenus durant la rencontre”. Aucune précision n’a été apportée sur les éléments à analyser, mais plusieurs journalistes locaux affirment que les dirigeants souhaitent s’entretenir avec les deux joueurs séparément, revoir les images en haute résolution et interroger les membres du staff présents près du terrain.
De leur côté, des sources proches de la délégation azérie évoquent des discussions internes sur d’éventuelles sanctions disciplinaires. Celles-ci pourraient aller de la suspension temporaire jusqu’à des mesures beaucoup plus strictes si les accusations s’avéraient fondées. Bien que ces informations n’aient pas été confirmées officiellement, elles suffisent à créer une atmosphère lourde autour de l’équipe, déjà marquée par plusieurs épisodes de tensions au cours des derniers mois.

Mahammadaliyev, au centre de la polémique, n’a pas pris la parole publiquement depuis la fin du match. Son entourage évoque une “erreur sous pression” et “une interprétation totalement exagérée” de la situation. À l’inverse, des proches de Dadashov rapportent que l’attaquant “ne regrette absolument rien” et qu’il “a seulement dit tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas”. Ces déclarations contradictoires ne font qu’accentuer la division au sein du groupe.
Du côté français, la réaction est restée strictement institutionnelle. Un membre du staff des Bleus a confirmé la participation à la réunion d’urgence, précisant que la France “souhaitait simplement clarifier les faits dans un esprit sportif et transparent”. Aucune hypothèse n’a été commentée publiquement, laissant planer un flou qui alimente encore les débats.
L’affaire, désormais très médiatisée, soulève une question plus large sur l’état de l’équipe d’Azerbaïdjan. Certains experts y voient un symptôme d’un mal-être collectif, d’autres estiment qu’il s’agit d’un incident isolé amplifié par la frustration du match. Quoi qu’il en soit, la réunion annoncée pourrait déterminer l’avenir immédiat de plusieurs joueurs, et potentiellement redéfinir les dynamiques internes de la sélection.
En attendant les conclusions officielles, l’image laissée par les cris de Dadashov continue de résonner : brutale, dérangeante, mais révélatrice d’une crise qui dépasse largement une simple relance ratée. Le football azéri n’avait pas connu un scandale d’une telle intensité depuis longtemps – et celui-ci est loin d’être terminé.