La cérémonie du Ballon d’Or 2025, célébration éclatante de l’élite du football, a pris une tournure profondément émouvante lorsque Rute Cardoso, veuve de Diogo Jota, la star de Liverpool, est montée sur scène. Quelques mois seulement après le tragique accident de voiture de juillet 2025 qui a coûté la vie à Jota et à son frère André Silva, la présence de Rute était un symbole de résilience et d’amour. Représentant sa famille et une communauté footballistique endeuillée, elle a rendu un vibrant hommage à son mari, salué comme un « futur prétendant au Ballon d’Or », et à son frère, laissant le public émerveillé par sa force et l’héritage durable de deux vies brisées.

Diogo Jota, arrivé à Liverpool en provenance de Wolverhampton Wanderers en septembre 2020 pour 45 millions de livres sterling, a été une révélation à Anfield. L’attaquant portugais, connu pour son énergie inépuisable et sa finition impeccable, a inscrit 65 buts en 182 apparitions, contribuant ainsi au titre en Premier League, en FA Cup et en League Cup. Ses 21 buts lors de la saison 2021-22 et son doublé emblématique contre Arsenal en 2022 ont consolidé sa place dans le cœur des supporters. André Silva, lui aussi un talent prometteur, partageait la passion de son frère pour le football. Leurs vies ont tragiquement pris fin dans un accident près de Zamora, en Espagne, quelques semaines seulement après le mariage de Jota et Rute, laissant derrière eux leurs trois enfants – Dinis, Duarte et Mafalda – et un monde du football en deuil.

L’apparition de Rute à la cérémonie du Ballon d’Or, le 23 septembre 2025, fut un moment de calme et de force. Invitée à rendre hommage à Jota et Silva aux côtés du regretté Denis Law, elle s’est présentée devant l’élite du football avec une attitude calme et résolue. Son discours, prononcé d’une voix posée, a tissé des souvenirs de la joie contagieuse de Jota sur le terrain et du soutien indéfectible d’André, son frère. « Diogo vivait pour le football, pour sa famille, pour chaque instant où il pouvait faire sourire quelqu’un », a-t-elle déclaré. « André était son ombre, son plus grand fan et son cœur. Ils ont été emportés trop tôt, mais leur lumière brille toujours. » Le public, parmi lequel figuraient des stars comme Ousmane Dembélé et Aitana Bonmatí, était visiblement ému, beaucoup essuyant des larmes.
L’hommage de Rute était indescriptible. Elle portait un petit souvenir : une écharpe de Liverpool brodée des « DJ20 » et « AS », symboles du numéro emblématique de Jota et des initiales de son frère. La brandissant, elle évoquait le rêve de Jota de monter un jour sur cette même scène, prétendant au Ballon d’Or. « Il croyait en ses capacités », disait-elle, « et il nous a convaincus. » Le monde du football voyait depuis longtemps Jota comme un futur candidat à ce prix, son potentiel étant loué par Jürgen Klopp, qui l’avait un jour qualifié de « joueur qui a tant à offrir ».
La cérémonie s’est interrompue pour une minute de silence, tandis que les images des buts de Jota et des moments de fierté d’André dans les tribunes étaient projetées sur des écrans. La force de Rute résonnait profondément, reflétant l’amour qui l’avait soutenue malgré une perte inimaginable. Récemment, elle avait partagé une découverte privée : une lettre et un bracelet que Jota avait préparés pour leur cinquième anniversaire, un geste qui soulignait son dévouement. Sa présence au Ballon d’Or, quelques mois seulement après un tel deuil, témoignait de sa résilience et de son engagement à honorer les deux hommes.
Les supporters de Liverpool, qui scandent le nom de Jota à la 20e minute de chaque match, ont puisé une inspiration renouvelée dans les paroles de Rute. Les réseaux sociaux ont débordé d’hommages, un supporter écrivant : « Le courage de Rute est aussi puissant que les buts de Diogo. » Un autre a déclaré : « Elle a porté leur héritage avec grâce. » Lorsque Rute a quitté la scène, les applaudissements ont été assourdissants, témoignant de sa force et de la mémoire éternelle de Diogo Jota et d’André Silva. Leur lumière, comme elle l’avait promis, ne s’éteindra jamais.