À seulement quelques heures du très attendu affrontement entre la France et l’Islande, l’équipe de Didier Deschamps traverse l’une des plus graves crises internes de ces dernières années. Une phrase, lâchée avec une froideur déconcertante par Ousmane Dembélé, a fait trembler les murs du centre d’entraînement de Clairefontaine : « Je préfère être relégué sur le banc toute la saison plutôt que de jouer avec lui. Jouer avec lui, c’est comme se suicider professionnellement. » Selon plusieurs sources proches du groupe, ces mots viseraient directement Benjamin Pavard, le défenseur de l’Olympique de Marseille, avec lequel les tensions couvaient depuis plusieurs semaines.

Tout aurait éclaté lors d’une séance d’entraînement fermée à la presse. Dembélé, excédé par ce qu’il aurait qualifié d’« attitude arrogante » de Pavard, aurait refusé de participer à un exercice collectif en sa compagnie, provoquant la stupéfaction de ses coéquipiers. Certains témoins rapportent même que l’ailier du PSG aurait quitté le terrain avant la fin de la session, en lançant sa désormais célèbre tirade. L’ambiance, déjà tendue en raison de la proximité du match, s’est alors transformée en véritable champ de mines.
Didier Deschamps, alerté immédiatement par son staff, a convoqué en urgence une réunion à huis clos avec les principaux cadres de l’équipe : Antoine Griezmann, Kylian Mbappé, et Olivier Giroud. Le sélectionneur aurait exigé que l’incident ne fuite pas dans la presse, de peur de voir la préparation du match totalement sabotée. Cependant, dans un contexte médiatique où chaque geste est scruté, le secret n’a pas tenu plus de quelques heures. Dès la fin de l’après-midi, plusieurs journalistes spécialisés ont confirmé l’existence d’un accrochage violent entre Dembélé et Pavard, précisant que la Fédération française de football suivait la situation de très près.
Sur le plan sportif, cet épisode tombe au pire moment. La rencontre contre l’Islande est cruciale pour maintenir la dynamique victorieuse des Bleus avant l’entrée dans la phase finale du tournoi continental. Deschamps, connu pour son autorité tranquille et sa gestion prudente des egos, se retrouve face à un dilemme délicat : sanctionner Dembélé au risque d’affaiblir l’équipe offensivement, ou tenter d’apaiser la situation pour préserver l’unité du groupe. Selon certaines indiscrétions, le sélectionneur envisagerait de laisser Dembélé sur le banc au coup d’envoi, tout en espérant une réconciliation symbolique entre les deux joueurs avant le match.
Benjamin Pavard, de son côté, aurait choisi le silence. Les proches du défenseur marseillais affirment qu’il est « profondément blessé » par les propos de son coéquipier mais qu’il « fait confiance à Deschamps pour rétablir l’ordre ». Plusieurs anciens internationaux, interrogés par les médias, ont rappelé que les tensions internes ne sont pas rares dans un vestiaire aussi compétitif, mais qu’une telle sortie publique demeure « une faute grave contre l’esprit d’équipe ».
Dans l’attente d’un communiqué officiel de la FFF, les réseaux sociaux se sont enflammés. Les partisans de Dembélé invoquent sa franchise et sa passion, tandis que les défenseurs de Pavard dénoncent une attitude « immature » et « irrespectueuse ». À Clairefontaine, l’atmosphère est désormais électrique. La France, habituée aux tempêtes médiatiques avant les grands rendez-vous, devra une fois de plus prouver que son talent collectif peut surpasser les querelles individuelles.
À la veille du coup d’envoi, une seule question agite désormais les esprits : les Bleus sauront-ils transformer cette crise en force, ou l’ego de deux hommes mettra-t-il en péril la cohésion d’une équipe censée incarner l’excellence et l’unité du football français ?