Le monde du football européen est en feu après la sortie fracassante de Roberto De Zerbi. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a appris la décision de Mason Greenwood, véritable étoile montante et chouchou du Vélodrome, de tourner le dos au projet phocéen pour répondre à l’appel irrésistible du Real Madrid. Ses propos résonnent comme une déflagration : un aveu d’impuissance mais aussi un cri de rage.
Depuis son arrivée à Marseille, Greenwood est devenu bien plus qu’un simple joueur. Il est l’étincelle qui rallume la flamme du peuple marseillais, l’arme offensive qui redonne au club son aura européenne. À seulement 24 ans, l’attaquant anglais a su séduire par son talent brut, sa vitesse d’exécution et son instinct de buteur. Pour De Zerbi, il incarne l’âme, le souffle et l’avenir de l’OM. Le voir envisager un départ vers l’Espagne est vécu comme une véritable trahison.

« Mason n’est pas qu’un joueur, c’est le symbole de tout ce que nous essayons de construire ici », aurait confié un membre du staff, anonyme mais visiblement accablé. Le vestiaire lui-même serait secoué : certains coéquipiers refusent de croire à un départ imminent, tandis que d’autres craignent déjà l’effondrement d’un projet bâti autour de lui.
Le Real Madrid, fidèle à sa réputation de machine à attirer les meilleurs talents, n’a pas hésité à mettre sur la table une offre colossale. Salaire mirobolant, prestige incomparable, promesse de titres : la tentation est trop forte. Greenwood, malgré son attachement affiché à la ferveur marseillaise, semble avoir pris sa décision. D’après des sources proches du joueur, il serait prêt à sacrifier confort, stabilité et même une part de sa popularité auprès des supporters pour enfiler la tunique blanche.

Pour l’OM, le timing est catastrophique. Alors que le club retrouvait une dynamique positive en championnat et rêvait d’un parcours européen historique, cette annonce vient tout briser. Les supporters, passionnés et exigeants, oscillent entre colère et désespoir. Certains accusent la direction de ne pas avoir tout fait pour retenir leur joyau, d’autres s’en prennent directement au joueur qu’ils considèrent désormais comme « mercenaire ».
De Zerbi, lui, ne cache pas son indignation. Sa déclaration choc — « Je démissionnerai immédiatement s’il part ! » — met une pression énorme sur la direction marseillaise. L’Italien, connu pour son franc-parler et son exigence, sait que perdre Greenwood reviendrait à perdre bien plus qu’un joueur : ce serait perdre une vision, un projet, et peut-être même la confiance du peuple marseillais.

À Madrid, on savoure déjà à l’avance ce coup magistral. Florentino Pérez, président du Real, verrait en Greenwood la pièce manquante de son puzzle offensif, l’héritier potentiel d’une lignée de galactiques. Les médias espagnols s’emballent, les unes s’écrivent toutes seules : Greenwood, le nouveau joyau de la Casa Blanca.
L’Europe du football retient son souffle. Marseille, meurtri, tente encore de croire à un miracle. Mais si Greenwood confirme officiellement son choix, c’est tout un club qui risque de vaciller. L’histoire retiendra-t-elle que l’OM a perdu son âme pour les lumières de Madrid ?
Une chose est certaine : jamais le Vélodrome n’avait connu pareille onde de choc. Greenwood, en un geste, pourrait transformer le rêve phocéen en cauchemar. Et si De Zerbi tient parole, l’OM ne perdra pas seulement son attaquant vedette… mais aussi son capitaine de navire.