Lilian Thuram, figure emblématique du football français, a déclenché une véritable tempête médiatique après la rencontre entre Brest et l’Olympique de Marseille. L’ancien défenseur des Bleus, connu pour son franc-parler, a violemment critiqué la prestation des Marseillais, jugée indigne d’un club de leur envergure. Sur les réseaux sociaux, ses propos ont fait l’effet d’une bombe : « Ils ont fêté comme s’ils venaient de remporter la Ligue 1, alors qu’ils ont joué comme une équipe de troisième division. Une prestation fade et sans âme : ce n’est pas l’Olympique de Marseille. » Des mots durs, tranchants, qui ont immédiatement fait réagir tout l’univers du football français.

Selon Thuram, l’attitude des joueurs marseillais après le coup de sifflet final serait symptomatique d’un manque d’ambition et d’orgueil. « Ce club a une histoire, un public, une identité. Voir des joueurs se congratuler après un match aussi pauvre, c’est une insulte à ce maillot, » aurait-il ajouté lors d’une intervention télévisée. Le ton, empreint de déception mais aussi de colère, a surpris même les observateurs les plus habitués à ses prises de position.
L’OM, battu 2-0 sur la pelouse de Brest, a livré une prestation en demi-teinte. Peu d’occasions franches, une défense fébrile, et surtout une absence criante de cohésion entre les lignes. De Zerbi, arrivé en début de saison avec la promesse d’un football moderne et audacieux, semblait abattu en conférence de presse. « Nous avons manqué d’énergie et de concentration, » a-t-il reconnu. Mais visiblement, pour Thuram, ces excuses ne suffisent plus.

En quelques heures, les propos de la légende française ont envahi la presse et les réseaux sociaux. Les supporters se sont déchirés : certains ont salué la franchise de Thuram, d’autres l’ont accusé de mépris et d’arrogance. « Il se croit encore sur le terrain, » pouvait-on lire dans plusieurs commentaires. D’autres internautes rappelaient que Thuram, s’il a connu la gloire avec les Bleus, n’a jamais porté le maillot de l’OM et n’a donc « aucune légitimité pour juger ce club ».
Mais le véritable tournant de l’affaire est survenu lorsque l’un des cadres de Marseille – dont le nom n’a pas été officiellement confirmé mais que plusieurs médias identifient comme Valentin Rongier – a pris la parole pour défendre son entraîneur. « C’est facile de parler quand on n’est plus dans l’arène. M. Thuram a marqué l’histoire, mais aujourd’hui, il regarde le football avec les yeux du passé. Nous, on travaille pour l’avenir, » a-t-il lancé en zone mixte. Et d’ajouter, visiblement piqué : « Marseille n’a besoin de personne pour lui accorder de l’honneur. Surtout pas de quelqu’un qui vit encore dans ses souvenirs. »

Cette réponse directe, presque cinglante, a immédiatement relancé la polémique. Les plateaux télé s’en sont emparés, les chroniqueurs sportifs ont multiplié les débats, et le nom de Thuram est resté en tête des tendances toute la soirée. Plusieurs anciens joueurs, dont Emmanuel Petit et Christophe Dugarry, ont tenté d’apaiser les tensions, rappelant que « la critique fait partie du jeu, mais le respect entre générations doit rester intact. »
Pour De Zerbi, cette controverse tombe au plus mauvais moment. L’entraîneur italien doit déjà composer avec une série de résultats décevants et une équipe en perte de confiance. En interne, la direction du club aurait demandé aux joueurs de ne plus réagir publiquement à la polémique afin d’éviter d’enflammer davantage la situation. Mais le mal est fait : l’OM se retrouve à nouveau au cœur d’un tourbillon médiatique, là où le club cherchait justement un peu de stabilité.

Quoi qu’il en soit, l’affaire « Thuram – OM » restera comme un nouvel épisode dans la longue saga des clashs médiatiques du football français. Elle illustre, une fois de plus, à quel point les anciens joueurs peinent parfois à accepter l’évolution du jeu et des mentalités. Thuram, fidèle à lui-même, ne s’est pas rétracté. « Je dis ce que je pense, toujours. Si mes mots dérangent, c’est peut-être qu’ils touchent une vérité, » a-t-il écrit dans un nouveau message.
Pendant ce temps, à Marseille, le staff tente de recentrer l’attention sur le terrain. La meilleure réponse, affirment les dirigeants, passera par les performances. Et si les Marseillais parviennent à redresser la barre dès le prochain match, alors peut-être que le cri de colère de Thuram n’aura pas été vain : il aura servi, malgré lui, à réveiller un géant endormi.