Dans un retournement de situation dramatique chez Ferrari, Lewis Hamilton a de nouveau semé la zizanie, défiant les sévères avertissements de Severi de la part de l’écurie Frédéric Vasseur et repoussant les limites de ce que l’écurie espérait éviter. Le septuple champion du monde, qui a rejoint Ferrari au début de la saison 2025, s’est retrouvé au centre d’un contrôle intense après une série de performances écrasantes et d’échanges tendus avec son équipe. Les récents développements, notamment autour du Grand Prix d’Espagne du 1er juin 2025, ont intensifié les tensions, les agissements d’Hamilton en piste et en dehors, soulevant des questions sur son avenir au sein de l’emblématique écurie italienne.

La saga a commencé en prévision du Grand Prix d’Espagne, où Ferrari a introduit un nouvel aileron avant pour se conformer à la directive technique de la FIA TD018, visant à bloquer la flexibilité des limites. Le directeur de l’équipe Vasseur fondait de grands espoirs sur cette évolution, la décrivant comme un potentiel « changement de donne » pour la saison 2025 de Ferrari, gâchée par des performances irrégulières et des qualifications difficiles. Cependant, la frustration d’Hamilton était manifeste lors des séances d’essais, où il a décrit la SF-25 comme « inutilisable » à la radio de l’équipe, un commentaire que Vasseur a ensuite minimisé comme « extrême ». Le directeur de l’équipe a insisté sur le fait que le rythme de Ferrari était meilleur que les observations d’Hamilton, soulignant ainsi une déconnexion croissante entre le pilote et la direction de l’équipe.

Malgré les tentatives de Vasseur de réprimer les spéculations sur le conflit interne, la performance d’Hamilton à Barcelone n’a guère apaisé les inquiétudes. Le pilote britannique s’est battu tout le week-end, terminant derrière son coéquipier Charles Leclerc, qui a décroché un podium. Les commentaires d’après-match d’Hamilton ont été particulièrement marquants, puisqu’il a déclaré que sa course était « à zéro », contrastant clairement avec les déclarations de Vasseur selon lesquelles l’équipe avait montré des promesses. Des rapports indiquent qu’Hamilton a rencontré un problème non spécifié avec sa voiture dans les dernières phases de la course, sur lequel Vasseur a refusé de s’étendre, alimentant encore davantage les spéculations sur l’adaptation technique de Ferrari et l’adaptation d’Hamilton à l’équipe.

La tension entre Hamilton et Ferrari a atteint son paroxysme au lendemain du Grand Prix de Monaco, où un échange glacial avec son ingénieur de course Riccardo Adami a fait naître des rumeurs de rupture. Le message radio resté sans réponse d’Hamilton, dans lequel il demandait si Adami était « fâché » contre lui, a alimenté de nombreuses spéculations sur la discorde au sein de l’équipe. Vasseur a rapidement réfuté ces déclarations, expliquant que l’absence de réponse était due à la position d’Hamilton sur la piste, mais l’accident n’a fait qu’alimenter le récit des difficultés d’Hamilton à s’adapter à l’installation de Ferrari. Les publications X reflétaient ce sentiment, les utilisateurs émettant l’hypothèse que la patience d’Hamilton envers Ferrari était subtile, certains suggérant même une « guerre » généralisée entre le pilote et Vasseur.

Les récents commentaires de Vasseur n’ont guère apaisé la tempête. Après des semaines passées à défendre Hamilton face aux critiques des médias et à inciter les spectateurs à « cesser » de s’interroger sur sa forme, le patron de Ferrari a lancé un avertissement à peine voilé à son pilote vedette, soulignant la nécessité d’unité et de concentration tandis que l’équipe se bat pour combler son retard au championnat des constructeurs. Les problèmes d’équilibre de Ferrari avec la SF-25, notamment en qualifications, l’ont amené à suivre des rivaux comme McLaren et Red Bull, et Vasseur a précisé qu’il attendait des deux pilotes qu’ils s’alignent sur la stratégie de l’équipe. Cependant, les actions d’Hamilton en Espagne – exprimant publiquement ses frustrations et refusant de pointer la ligne de l’équipe – ont été interprétées comme un défi direct à l’autorité de Vasseur.
Ce que Ferrari craignait le plus, c’était la capacité d’Hamilton à ternir l’image soigneusement entretenue de l’écurie. Ses observations franches sur les défauts de la voiture et sa frustration visible ont attiré une attention indésirable sur les difficultés de Ferrari, amplifiant la pression sur Vasseur et l’équipe technique dirigée par Loico Serra. Alors que Vasseur défendait les choix de conception de l’écurie, observant que 90 % du concept de la voiture était conçu avant l’arrivée de Serra, les négociations d’Hamilton risquent de saper le moral à Maranello. L’introduction du nouvel aileron avant devait marquer un tournant, mais la performance peu convaincante d’Hamilton et les commentaires critiques ont remis en question la capacité de Ferrari à rivaliser avec le précédent.
Alors que la saison 2025 se dirige vers le Grand Prix du Canada, tous les regards seront tournés vers Hamilton et Vasseur pour voir s’ils parviendront à apaiser leurs tensions. Les espoirs de Ferrari de remporter le championnat reposent sur leur capacité à surmonter les problèmes d’équilibre de la SF-25 et à exploiter le talent indéniable d’Hamilton. Pour l’instant, la performance d’Hamilton a fait exactement ce que Ferrari craignait : il a révélé les failles de la saison 2025, laissant les fans et les experts se demander si l’équipe pourra changer les choses avant la fin de la saison.