Le paddock de Formule 1 de Zandvoort a été secoué par un éclat de voix extraordinaire et sans précédent de Jos Verstappen, père du champion du monde en titre Max Verstappen, quelques heures seulement avant le début du Grand Prix des Pays-Bas. Les tensions, longtemps couvées en coulisses, ont finalement éclaté au grand jour lorsque Jos a lancé un ultimatum tonitruant qui a résonné dans les garages des équipes, les bureaux de la FIA et la communauté internationale du sport automobile.

Selon plusieurs sources proches du dossier, Jos Verstappen a fait irruption lors d’une réunion privée avec le personnel de l’équipe, confrontant le consultant de Red Bull, Helmut Marko, et le directeur de l’équipe, Laurent Mekies, avec un ultimatum que peu auraient pu imaginer. « Si Helmut Marko n’est pas immédiatement démis de ses fonctions », a hurlé Jos, « Max ne courra pas aujourd’hui à Zandvoort ! » Cette demande a stupéfié Mekies, qui, quelques jours plus tôt, s’efforçait de présenter un front calme et uni face aux spéculations croissantes sur des fractures au sein de la hiérarchie Red Bull.
L’intensité de la déclaration de Jos Verstappen est indéniable. Rarement dans l’histoire de la Formule 1 un parent de pilote a-t-il pris un rôle aussi direct et public en menaçant la participation de son enfant à un Grand Prix. Pourtant, Jos, lui-même ancien pilote de F1 et longtemps considéré comme un farouche défenseur des intérêts de son fils, a clairement fait savoir qu’il ne bluffait pas. Des proches de la famille Verstappen ont révélé que Jos était de plus en plus déçu par ce qu’il perçoit comme l’influence perturbatrice de Marko, accusant le conseiller chevronné de saper la cohésion de l’équipe et de déstabiliser la position de Max comme leader incontesté au sein de l’équipe.
Pour Laurent Mekies, la situation était un véritable cauchemar. Quelques heures avant l’extinction des feux de l’une des courses les plus attendues de la saison – la course à domicile de Max Verstappen devant un océan de supporters vêtus d’orange – le directeur de l’équipe se retrouvait face à un ultimatum difficile à ignorer. Éliminer Helmut Marko sur-le-champ, ou risquer l’impensable : Max Verstappen refuserait de prendre la grille de départ à Zandvoort, offrant ainsi un spectacle humiliant à Red Bull et à la Formule 1 elle-même.
Des témoins ont décrit Mekies comme visiblement ébranlé par la fureur de la diatribe de Jos Verstappen. Des consultations d’urgence ont immédiatement été organisées avec la direction de Red Bull, les responsables de la FIA et des responsables de Liberty Media, tous déterminés à éviter le désastre de perdre l’attraction phare de son Grand Prix national. « La pression était immense », a confié un proche du paddock. « Il ne s’agissait pas seulement de la position d’un seul homme au sein de l’équipe, mais de la crédibilité de toute la discipline. »
Alors que le temps s’écoulait, les spéculations se sont répandues comme une traînée de poudre dans le paddock et sur les réseaux sociaux. Les fans, massés dans les tribunes, ont senti le malaise. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles Max lui-même se préparait à rester dans la suite d’hospitalité de l’équipe plutôt que de s’équiper pour les tours de qualification et les derniers préparatifs. L’espace d’un instant, l’impensable a semblé terriblement possible : le Grand Prix des Pays-Bas sans son héros national.
Finalement, Laurent Mekies a été contraint de prendre une décision d’urgence extraordinaire et choquante. Bien que les détails restent soigneusement gardés, il semblerait que l’accès d’Helmut Marko aux opérations critiques de la course ait été fortement restreint et que son rôle pour le reste du week-end ait été « suspendu en attendant un examen ». Si cette manœuvre n’a pas été une éviction définitive, elle aurait suffi à apaiser Jos Verstappen à court terme, permettant à Max de poursuivre ses engagements en course.
Pourtant, l’incident a laissé de profondes cicatrices au sein de l’équipe et jette une ombre sur l’avenir de sa dynamique interne. Des questions se posent déjà : combien de temps Red Bull pourra-t-elle supporter ce mélange de personnalités instable ? Mekies parviendra-t-il à maintenir son autorité face à une telle insurrection publique ? Et surtout, la concentration et la domination légendaires de Max Verstappen sur la piste survivront-elles au chaos politique qui l’entoure ?
Ce qui est certain, c’est que Zandvoort 2025 restera dans les mémoires non seulement pour le rugissement des moteurs et la passion des fans néerlandais, mais aussi pour le rugissement de Jos Verstappen, l’ultimatum d’un père qui a ébranlé la Formule 1 jusqu’à ses fondements.