Erik Morales brise le silence : le KO de Marquez sur Pacquiao n’était qu’un “coup de chance” – la vérité choquante derrière ce moment emblématique
Dans le monde de la boxe, peu de moments sont aussi mémorables et controversés que le terrible KO de Juan Manuel Marquez sur Manny Pacquiao lors de leur quatrième et dernier affrontement en 2012. Le coup, porté au sixième round, laissa Pacquiao inanimé sur le ring, stupéfia les fans du monde entier et inscrivit Marquez dans la légende.
Cependant, tout le monde ne considère pas ce moment historique avec la même admiration.
L’un des plus féroces rivaux de Pacquiao, Erik Morales, est récemment sorti du silence, affirmant que ce KO n’était pas le fruit d’une domination technique, mais plutôt « un coup de chance » qui a changé à jamais le cours de l’histoire de la boxe.

Une rivalité qui a façonné l’histoire de la boxe
Erik Morales, Juan Manuel Marquez et Manny Pacquiao occupent une place unique dans la légende du noble art. Morales, premier boxeur à avoir battu Pacquiao dans leur trilogie, a toujours été au cœur d’une des rivalités les plus intenses de la boxe moderne.
Le trio, à travers leurs combats épiques et leurs performances légendaires, a captivé les fans du monde entier.
Mais alors que Pacquiao et Marquez sont souvent considérés comme deux des plus grands boxeurs de leur génération, les propos de Morales ajoutent une nouvelle couche de controverse et d’intrigue à leur héritage commun.
Dans une récente interview, Morales a déclaré sans détour que le coup de Marquez n’était pas le résultat d’une supériorité technique, mais d’un simple hasard heureux.
« Pacquiao gagnait le combat », a déclaré Morales.
« Un seul coup ne fait pas de toi le meilleur boxeur. »
Cette affirmation, qui remet en question la version généralement admise de cette victoire, a provoqué une onde de choc dans la communauté de la boxe et relancé le débat sur ce qui définit réellement la grandeur dans un ring.
La nuit du KO : un moment historique
Le 8 décembre 2012, le très attendu quatrième combat entre Manny Pacquiao et Juan Manuel Marquez eut lieu à Las Vegas. Après trois affrontements acharnés et indécis, ce duel devait être le dernier chapitre de leur rivalité.
Le combat fut intense : Pacquiao contrôlait l’action, imposant son rythme et sa puissance, semblant dominer Marquez dans les premiers rounds.
Alors que Pacquiao semblait en route vers la victoire, l’impensable se produisit dans les dernières secondes du sixième round.
Marquez, célèbre pour son sens du contre, décocha une droite parfaite alors que Pacquiao se projetait vers l’avant. Le coup toucha de plein fouet le menton du Philippin, l’envoyant KO instantanément.
Le choc fut immense. Non seulement pour la brutalité du coup, mais aussi parce qu’il allait à contre-courant du déroulement du combat. Pacquiao dominait, et beaucoup pensaient qu’une victoire aux points lui était acquise. Mais la droite de Marquez changea tout — créant un moment iconique de l’histoire de la boxe.
Le point de vue de Morales : un coup de chance, pas une démonstration de supériorité
Alors que le KO de Marquez fut célébré dans le monde entier comme l’aboutissement d’une rivalité historique, Erik Morales en offre une lecture bien différente.
Pour lui, ce n’était ni une question de stratégie, ni de supériorité technique, mais simplement un concours de circonstances.
« Pacquiao gagnait le combat, » a répété Morales.
« Un seul coup ne fait pas de toi le meilleur. »
Selon lui, ce KO ne prouve pas que Marquez était le plus fort, mais seulement que Pacquiao a commis une erreur au mauvais moment et que Marquez s’est trouvé au bon endroit.
Morales considère que la maîtrise de Pacquiao tout au long du combat devrait peser davantage dans l’évaluation des deux hommes.
Ses propos, jugés par certains comme durs ou condescendants, soulignent une vision plus technique et plus constante de la grandeur : pour Morales, la supériorité se prouve sur la durée d’un combat, pas sur un coup isolé.
Le débat éternel : la chance ou le talent ?
Les déclarations de Morales relancent un débat vieux comme la boxe :
Un KO est-il la preuve ultime de la supériorité d’un boxeur, ou simplement le fruit du hasard ?
Cette question revient sans cesse, notamment lorsqu’il s’agit de combattants connus pour leur puissance de frappe.
Doit-on voir dans un coup décisif le summum du talent, ou une opportunité saisie au bon moment ?
Le KO de Marquez a indéniablement changé le destin des deux boxeurs.
Il a scellé la légende de Marquez, mais a aussi laissé planer la question : et si Pacquiao n’avait pas été surpris par ce coup ?
Dans un sport où tout se joue à la milliseconde, il n’est pas rare qu’un seul geste mette fin à un combat.
Pour Morales, toutefois, il faut se rappeler que Pacquiao dominait avant le KO.
Il estime qu’un seul coup ne devrait pas redéfinir le talent ou la hiérarchie entre deux champions.
Héritage et réflexion : qu’est-ce qu’un grand boxeur ?
Les propos d’Erik Morales posent une question plus large sur la notion d’héritage dans la boxe.
Ce sport est souvent défini par des moments emblématiques — des KO, des défenses de titre, des rivalités historiques.
Mais qu’est-ce qui fait vraiment un grand boxeur ?
Sa capacité à dominer sur la durée ? Ou celle à trouver le coup parfait qui change tout ?
Pour Morales, la victoire de Marquez, bien qu’historique, ne reflète pas pleinement la supériorité d’un boxeur sur l’autre.
Ce fut un moment unique, un coup providentiel, pas une démonstration de domination.
Cette idée met en lumière la complexité du noble art, où la victoire peut naître aussi bien de la stratégie que d’un instant de chance.
Conclusion : un débat qui ne s’éteindra jamais
Le débat autour du KO de Marquez sur Pacquiao continuera sans doute d’animer les fans et les experts pendant des années.
Pour beaucoup, c’est le moment décisif d’une des plus grandes rivalités de l’histoire de la boxe.
Pour d’autres, comme Erik Morales, c’est un rappel brutal que dans ce sport, la chance joue parfois un rôle plus grand qu’on ne veut bien l’admettre.
Qu’on y voie un coup du destin ou une démonstration de génie, une chose est certaine :
Ce KO restera à jamais l’un des moments les plus marquants de l’histoire de la boxe mondiale.