« ARRÊTEZ DE DÉTRUISER MON TRAVAIL » – J.K. Rowling met en garde HBO, citant « La Petite Sirène noire » de Disney comme un avertissement et menaçant de rompre le contrat Harry Potter à cause du choix de Paapa Essiedu pour le rôle.

Dans un climat de vives polémiques, J.K. Rowling a une fois de plus déclenché un débat culturel, cette fois-ci en lançant un ultimatum cinglant à HBO. L’auteure de la saga Harry Potter, adorée de tous , a exprimé sa profonde indignation face à l’annonce du casting de l’acteur britanno-ghanéen Paapa Essiedu dans le rôle de Severus Rogue pour le reboot à venir. Son message à la chaîne ? Clair, net et sans équivoque : « Arrêtez de massacrer mon œuvre. »

Selon des sources proches de la production, Rowling était « furieuse » en apprenant que HBO prévoyait de maintenir le choix d’Essiedu pour le rôle, affirmant que cela s’éloignait trop de la caractérisation originale de Snape — un rôle qu’elle considère « trop essentiel » pour être utilisé comme un véhicule pour ce qu’elle appelle une « diversité performative ».

La polémique s’est envenimée lorsque Rowling a directement cité le remake de La Petite Sirène par Disney comme exemple à méditer. « N’avons-nous rien appris des réactions négatives ? », aurait-elle déclaré lors d’une réunion à huis clos avec les dirigeants. « Disney a tenté de réécrire un classique en changeant l’origine ethnique du personnage principal, et le public l’a rejeté. Il ne s’agit pas de haine, mais de respect de l’œuvre originale. »

Bien qu’HBO n’ait pas encore réagi officiellement, des sources internes indiquent que l’auteure envisage des poursuites judiciaires pour recouvrer la pleine maîtrise créative ou se retirer complètement du projet. Son contrat, qui prévoit actuellement un rôle consultatif limité mais influent, pourrait être résilié si les tensions persistent.

Les fans sont partagés. Certains défendent le droit de Rowling à protéger sa vision créative, arguant que modifier l’apparence et l’histoire d’un personnage aussi emblématique pour des raisons d’image nuit à la profondeur du récit original. D’autres l’accusent d’instrumentaliser « l’intégrité » pour masquer une exclusion et des opinions dépassées.

Les réseaux sociaux se sont enflammés sous des hashtags comme #NotMySnape et #IStandWithRowling, tandis que des voix dissidentes continuent de plaider pour une distribution inclusive dans les genres fantastiques, longtemps dominés par des normes eurocentrées.

Cette situation soulève de sérieuses questions quant à l’équilibre entre la propriété artistique et l’évolution culturelle, et quant à la question de savoir si des créateurs de renom comme Rowling devraient encore avoir le dernier mot sur les adaptations de leurs propres œuvres.

Pour l’instant, le sort du reboot de la saga Harry Potter reste incertain. Mais une chose est sûre : J.K. Rowling ne compte pas se laisser faire.