Dans le monde toujours turbulent des remakes hollywoodiens, les rumeurs concernant Raiponce en live-action ont une fois de plus propulsé l’actrice Avantika Vandanapu sous le feu des projecteurs, suscitant une réaction cinglante de la part de J.K. Rowling, l’auteure de Harry Potter. L’auteure acclamée, qui n’hésite jamais à polémiquer, aurait fustigé le géant du divertissement sur les réseaux sociaux avec la remarque acerbe « Disney, c’est des clowns ! », alors que des rumeurs circulaient selon lesquelles la star indo-américaine de Lolita malgré moi serait en pourparlers pour incarner l’emblématique princesse blonde Raiponce. Ce dernier affrontement souligne le fossé grandissant autour de la diversité dans les adaptations de contes de fées Disney, où les histoires d’enfance chéries se heurtent aux choix de casting contemporains.

Le buzz a commencé à circuler en ligne la semaine dernière, alimenté par des initiés du secteur et les spéculations des fans. Selon certaines sources, Avantika, de son vrai nom Avantika Vandanapu, aurait attiré l’attention de Disney grâce à son énergie débordante et sa présence à l’écran. Connue pour son rôle révélateur de Karen Shetty dans l’adaptation musicale Lolita malgré moi (2024), la jeune femme de 19 ans a déjà charmé le public avec ses débuts sur Disney Channel dans Spin, le premier film original de la chaîne avec un protagoniste indo-américain. Des sources proches du projet laissent entendre que ses enregistrements d’audition correspondent parfaitement à la curiosité débordante de Raiponce et à sa voix puissante, essentielle pour chanter des tubes comme « I See the Light ». Pourtant, à mesure que les discussions progressent, la tour de conte de fées semble être en proie à une tempête de critiques, faisant écho aux précédentes controverses sur les films en prises de vue réelles.
La remarque acerbe de Rowling a enflammé des plateformes comme X, où elle a rapidement suscité des milliers de réactions. L’auteure, célèbre pour sa création complexe d’univers dans la saga Harry Potter, exprime depuis longtemps sa frustration face à ce qu’elle perçoit comme des changements forcés apportés aux récits classiques. Dans sa publication, elle a développé les rumeurs concernant Raiponce en déclarant : « Disney, c’est du clown ! Transformer une princesse allemande aux cheveux d’or en une nouvelle case à cocher pour la diversité – Avantika a du talent, mais cela efface l’héritage au profit de points woke. » Ses mots ont touché une corde sensible chez les fans attachés aux origines des frères Grimm, où les racines du conte Raiponce remontent à un conte populaire européen du XIXe siècle mettant en scène une jeune fille à la peau claire et aux cheveux blonds flottants. L’intervention de Rowling alimente un débat qui n’a rien de tranché, poussant les utilisateurs à se demander si la volonté d’inclusion de Disney ne sacrifie pas l’authenticité narrative.

Ce n’est pas la première fois que la machine à remakes de Disney suscite des débats houleux. Souvenez-vous du tollé suscité par le casting de Halle Bailey pour le rôle d’Ariel dans La Petite Sirène, où des trolls racistes ont inondé les réseaux sociaux malgré le succès du film au box-office. De même, le rôle de Blanche-Neige interprété par Rachel Zegler a suscité la colère pour s’être éloigné de l’archétype de la « plus belle de toutes ». Le rôle potentiel de Raiponce dans Avantika s’inscrit dans la même veine, ses détracteurs estimant qu’il s’éloigne trop du modèle visuel du film d’animation de 2010 : la voix de Mandy Moore donnait vie à une rêveuse au teint de porcelaine et aux cheveux roux de 21 mètres. Les critiques craignent un nouvel échec, comme les récents films moins performants, imputant la responsabilité de décisions « dictées par l’agenda » à l’aliénation du public cible. Un utilisateur de X a exprimé ce sentiment : « Le numéro des clowns de Disney n’a rien appris de la bombe de Blanche-Neige. »
Pourtant, les supporters d’Avantika se rallient, soulignant son allure de princesse et l’évolution du paysage de la représentation. Les fans soulignent que les contes de fées ne sont pas des documents historiques figés ; Disney les a réimaginés pendant des générations, d’Aladdin multiculturel à Vaiana, la puissante. « Avantika incarne l’esprit de Raiponce : aventureuse, artistique, inébranlable », a posté un défenseur, partageant des montages côte à côte mettant en valeur son sourire lumineux et son regard expressif. Ses précédents liens avec Disney, notamment la production exécutive d’une série live-action inspirée de la mythologie hindoue, la positionnent comme un pont entre les cultures. Même la doubleuse originale de Raiponce, Mandy Moore, s’est montrée ouverte aux nouvelles approches, louant même des talents similaires pour leur ressemblance avec « une princesse Disney dans la vraie vie ».

Ce qui rend cette rumeur particulièrement alléchante, c’est l’incertitude : Disney n’a pas encore officiellement donné son feu vert au projet, bien que la scénariste Ashleigh Powell y soit associée depuis 2020. Le réalisateur Michael Gracey, connu pour The Greatest Showman, serait en discussion, visant une sortie en 2027 afin de capitaliser sur l’héritage durable de Raiponce. Le film d’animation à succès de 2010 a rapporté plus de 592 millions de dollars dans le monde, donnant naissance à des empires de produits dérivés et à une série télévisée. Une version live-action pourrait allier effets spéciaux pour cette crinière magique au charisme d’Avantika, mais l’émoji clown de Rowling laisse entrevoir une prise de conscience plus large de l’industrie. Après les retours décevants de Blanche-Neige, des rumeurs suggèrent que Disney pourrait passer d’une approche « diversifiée pour la diversité » à une fidélité axée sur le profit.
Rowling a réitéré sa mise en garde dans ses tweets suivants : « Un talent comme Avantika mérite des histoires originales, pas des classiques dénaturés. Le cirque de Disney risque de transformer la magie en médiocrité. » Sa position résonne au milieu des rumeurs de productions interrompues, alimentant les spéculations selon lesquelles la résistance des fans pourrait remodeler la distribution. Alors qu’Hollywood lutte contre la lassitude de la DEI, cette saga nous laisse perplexes : Disney répondra-t-il à l’appel à l’authenticité ou redoublera-t-il d’efforts pour se réinventer ? L’ascension d’Avantika, des racines du cinéma télougou à l’espoir hollywoodien, ajoute à la curiosité : pourrait-elle se teindre les cheveux en or et s’emparer de la tour ? Ou le contrecoup lui coupera-t-il les ailes avant son décollage ?

Le monde du spectacle observe attentivement les fils de Raiponce tisser un récit bien plus complexe qu’une simple tresse. Avec Rowling sous les projecteurs qui amplifie le suspense, une chose est sûre : la prochaine action de Disney déterminera non seulement le destin de Raiponce, mais aussi la domination du studio sur les contes de fées. Restez connectés : les lanternes s’allument, mais qui brillera le plus fort ?