DÉCOUVERTE CLASSÉE : La caméra du cockpit du vol 171 d’Air India capture le geste de la main du pilote, bouleversant la théorie du crash
Le 27 juin 2025, une révélation révolutionnaire est apparue dans l’enquête sur le crash du vol 171 d’Air India, bouleversant la compréhension de la tragédie qui a coûté la vie à 260 personnes le 12 juin 2025 à Ahmedabad, en Inde. Le Boeing 787-8 Dreamliner, assurant le vol AI171 entre Ahmedabad et Londres Gatwick, s’est écrasé 36 secondes après son décollage dans une zone résidentielle, marquant le premier accident mortel impliquant un 787. Un enregistrement vidéo du cockpit, jusqu’alors non divulgué et récupéré dans l’épave, a révélé un geste critique de la main du copilote Clive Kunder, remettant en cause la théorie initiale d’une défaillance mécanique du siège du commandant de bord. Cet article explore l’importance de cette découverte classifiée, les détails de l’accident, la nouvelle théorie du crash et ses implications pour l’enquête en cours menée par le Bureau indien d’enquête sur les accidents d’aviation (AAIB).
La tragédie du vol 171 d’Air India
Le vol 171 d’Air India a décollé de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel à 13h38 heure locale le 12 juin 2025, avec à son bord 230 passagers et 12 membres d’équipage, dont 169 ressortissants indiens, 53 ressortissants britanniques, sept citoyens portugais et un Canadien. Piloté par le capitaine Sumeet Sabharwal, un vétéran avec 8 200 heures de vol à son actif, et le copilote Clive Kunder, fort de 1 100 heures, l’appareil a lancé un appel de détresse quelques secondes après le décollage, signalant une perte de puissance et de poussée. L’avion, peinant à prendre de l’altitude, n’a atteint que 204 mètres avant de s’écraser sur Meghaninagar, un quartier densément peuplé, détruisant un immeuble d’habitation du BJ Medical College. L’accident a fait 241 morts à bord et 19 au sol. Vishwas Kumar Ramesh, assis en cabine 11A près d’une issue de secours, a été le seul survivant. Des images de vidéosurveillance et une vidéo filmée par un adolescent local ont capturé la lente descente de l’avion, le nez vers le haut, avant l’impact violent.
Le rapport préliminaire de l’AAIB, publié le 25 juin 2025, attribuait l’accident à un mécanisme de verrouillage défectueux du siège du commandant de bord. Ce dernier avait glissé vers l’arrière pendant le décollage, forçant le poids du corps du commandant Sabharwal à tirer les manettes des gaz au ralenti, réduisant la poussée et provoquant un décrochage. Le rapport faisait état de goupilles de verrouillage des rails de siège fracturées, réparées 11 jours auparavant sans test de fonctionnement après réparation, et soulignait que Boeing avait interrompu l’assemblage des sièges à l’échelle mondiale en mars 2025 après un incident non mortel impliquant LATAM Airlines. Cependant, les images récemment révélées de la caméra du cockpit ont déplacé l’attention de la défaillance mécanique vers une potentielle erreur humaine, incitant à réévaluer la cause de l’accident.
Les images classifiées de la caméra du cockpit
Le 13 juin 2025, la brigade antiterroriste du Gujarat a récupéré un enregistreur vidéo numérique (DVR) dans l’épave, distinct des deux enregistreurs de vol embarqués améliorés (EAFR), qui combinent les données de vol et les fonctions vocales du poste de pilotage. L’enregistreur, qui stockait les images des caméras externes et embarquées, incluait également un flux vidéo du poste de pilotage, une fonctionnalité qui n’était pas universellement installée sur les Boeing 787, mais qui était présente sur cet avion d’Air India. L’AAIB a initialement dissimulé les détails des images de la caméra du poste de pilotage, invoquant leur caractère confidentiel et la nécessité de les corroborer avec les données de l’EAFR. Le 27 juin 2025, sous la pression des médias et des familles des victimes, les enquêteurs ont révélé un détail crucial : un geste de la main du copilote Kunder, enregistré quelques secondes avant le crash, suggérant une erreur de commande.
Les images, analysées au laboratoire de l’AAIB à Delhi, montrent Kunder se pencher vers le bloc des gaz alors que l’avion commençait à perdre de l’altitude. Son geste, décrit comme un mouvement rapide vers le bas, semble avoir involontairement réduit davantage la puissance des gaz, aggravant la perte de poussée. Ce geste contredit le récit antérieur selon lequel le mouvement du siège du commandant de bord était la seule cause, car il suggère que Kunder a peut-être mal évalué la situation, peut-être en réponse aux alarmes du poste de pilotage ou à l’appel de détresse. Le CVR, récupéré le 16 juin, contient la déclaration de Kunder, précédemment publiée : « Le siège est bloqué… Impossible d’atteindre les gaz ! » Ceci, combiné aux images de la caméra, révèle un environnement de pilotage chaotique où les deux pilotes peinaient à réagir à une situation inattendue.
Une nouvelle théorie du crash
La révélation de la caméra du cockpit a bouleversé la théorie initiale d’une panne purement mécanique. Si le mécanisme défectueux du siège a probablement déclenché la séquence d’événements – provoquant une réduction involontaire des gaz –, les images suggèrent que le geste de la main de Kunder a aggravé le problème. Des experts de l’aviation, dont Kishore Chinta, ancien enquêteur de l’AAIB, proposent une théorie révisée : le dysfonctionnement du siège a provoqué une perte de contrôle momentanée, mais la réaction instinctive de Kunder, possiblement une tentative de régler les gaz ou de réagir à un avertissement de décrochage, a involontairement aggravé la situation. Le FDR, récupéré le 13 juin, confirme une réduction soudaine de la poussée et une incapacité à obtenir une portance suffisante, ce qui concorde avec les preuves vidéo montrant les volets rentrés et le train d’atterrissage sorti, comme l’a constaté Alastair Rosenschein, ancien pilote de British Airways.
Cette nouvelle théorie attribue une part de responsabilité aux facteurs humains, mais pas à l’erreur traditionnelle du pilote. Le système complexe de gestion de vol du Boeing 787, reposant sur des commandes automatisées, pourrait avoir dépassé l’équipage dans la fenêtre de 36 secondes. L’absence de test de fonctionnement des sièges après réparation, conjuguée à l’incapacité d’Air India à appliquer le bulletin de service de Boeing de mars 2025, demeure une défaillance critique en matière de maintenance. Cependant, les images de la caméra suggèrent que l’action de Kunder, filmée en une fraction de seconde, pourrait avoir scellé le sort de l’avion, mettant en évidence l’interaction des facteurs mécaniques et humains dans les catastrophes aériennes modernes.
Implications pour l’enquête
L’AAIB, avec le soutien du NTSB, des enquêteurs britanniques, de Boeing et de GE Aerospace, se concentre désormais sur l’interaction entre le dysfonctionnement du siège et la réaction de Kunder. Les images de la caméra du poste de pilotage, combinées aux données EAFR, fournissent une reconstitution détaillée des derniers instants du vol. Les enregistrements du FDR confirment la basse altitude de l’avion (204 mètres) et sa configuration incorrecte, tandis que le CVR enregistre les alarmes, les vibrations et la déclaration de détresse de Kunder. Les preuves visuelles de la caméra ajoutent une nouvelle dimension, révélant des actions physiques non audibles sur le CVR, comme le mouvement de la main de Kunder.
L’enquête examine également le programme de maintenance d’Air India, l’appareil immatriculé VT-ANB n’ayant pas subi les inspections de sièges recommandées. Le rôle de Boeing est scruté, compte tenu du problème de siège connu depuis l’incident de LATAM. Le PDG de la compagnie, Kelly Ortberg, a promis son soutien, mais l’accident a alimenté les appels à un contrôle plus strict du contrôle qualité de Boeing, déjà terni par la crise du 737 Max. L’inspection par la DGCA des 33 Boeing 787 d’Air India, dont 26 ont été autorisés au 19 juin, et l’avis de mise en demeure pour non-respect des horaires des pilotes, soulignent les problèmes systémiques.
Impact plus large et réponse du public
Cette révélation a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, des publications sur X s’interrogeant sur la capacité des pilotes à éviter la catastrophe. Les images humanisent le combat de l’équipage, contredisant les spéculations antérieures sur son incompétence. Les familles des 260 victimes, dont des personnalités comme l’ancien ministre en chef du Gujarat, Vijay Rupani, exigent la transparence, tandis que le récit du survivant Vishwas Kumar Ramesh, qui a fait état d’une forte détonation, concorde avec le scénario chaotique du cockpit. L’accident a perturbé les opérations d’Air India, entraînant une réduction de 15 % des vols internationaux de gros-porteurs, et a exacerbé la peur au sein de l’opinion publique, comme en témoigne la demande croissante de thérapies contre la peur de l’avion.
Les excuses prévues par Boeing le 27 juin 2025 et le prochain sommet de l’OACI sur l’ergonomie du poste de pilotage témoignent de l’urgence pour l’industrie de remédier à ces défaillances. Les images de la caméra du poste de pilotage, outil d’enquête rare, soulignent la nécessité de renforcer les systèmes de surveillance et les protocoles de maintenance. Alors que l’AAIB prépare son rapport final d’ici le 30 juillet 2025, cette découverte confidentielle redéfinit le récit du vol 171 d’Air India, mettant en lumière les conséquences tragiques d’un simple geste en temps de crise.