Une momie retrouvée sur un trône mystérieux révèle un lien avec le royaume des esprits en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Au cœur des montagnes de Papouasie-Nouvelle-Guinée , dans un village reculé de la tribu Anga , archéologues et anthropologues ont fait une découverte fascinante : des centaines de momies humaines , certaines assises sur des trônes de bambou, d’autres debout, toutes dans des poses envoûtantes reflétant un lien spirituel avec leurs ancêtres . Cette découverte a suscité un intérêt mondial, non seulement pour son impact visuel, mais aussi pour la profonde symbolique et la tradition culturelle qui sous-tendent ce rituel.
L’art ancien de l’embaumement par la fumée
Contrairement aux techniques de momification égyptiennes ou sud-américaines, les Anga ont développé une méthode unique d’embaumement par la fumée , transmise de génération en génération depuis des siècles. Le processus commence par le retrait de la graisse corporelle par des incisions ciblées, suivi de la suture des yeux, de la bouche et de l’anus afin de préserver l’intégrité du corps. Les corps sont ensuite suspendus au-dessus d’une fosse septique pendant plusieurs jours afin que la fumée imprègne les tissus et sèche complètement.
Après séchage, les momies sont recouvertes d’ argile rouge pour les protéger de l’humidité et des insectes de la jungle. Ce traitement préserve non seulement les corps, mais leur confère également leur teinte rougeâtre caractéristique , symbole de vie, de sang et de lien avec la terre.
Gardiens de l’humanité et du monde spirituel
Pour les Anga, ces momies ne sont pas de simples restes humains, mais des gardiennes sacrées du village , censées protéger les vivants de l’au-delà. Placées dans des cages en bambou sur des falaises ou à l’entrée de grottes, elles veillent sur les vallées et transmettent la présence spirituelle de leurs ancêtres.
Chaque position revêt une signification particulière. Certaines momies sont assises sur des trônes cérémoniels , symboles de leadership et de respect, tandis que d’autres se tiennent telles des sentinelles , prêtes à défendre leur peuple. Ces lieux deviennent des sanctuaires où les habitants viennent rendre hommage et rechercher une guidance spirituelle.
Une pratique interdite, mais pas oubliée
Depuis 1975 , cette pratique est interdite en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour des raisons sanitaires et juridiques. Cependant, de nombreuses communautés Anga continuent de vénérer les momies de leurs ancêtres et de les préserver, car elles constituent un élément essentiel de leur identité et de leur culture.
Cette récente découverte a suscité un regain d’intérêt au sein de la communauté scientifique et du grand public. Ces momies sont plus qu’une simple curiosité macabre. Elles représentent un lien entre les mondes physique et spirituel et témoignent d’une vision du monde où la mort ne représente pas une fin, mais une transformation.
Diplôme
La découverte de ces momies sur des trônes mystérieux en Papouasie-Nouvelle-Guinée révèle non seulement un rituel d’embaumement unique, mais aussi la profondeur d’une culture qui honore ses morts avec révérence et la sagesse de ses ancêtres. Aujourd’hui, ces traditions nous rappellent que le lien entre les vivants et les morts est toujours vivant, même dans les régions les plus reculées du monde .