Coup de théâtre absolu au Real Madrid. Alors que tout semblait en place pour une passation de pouvoir en douceur entre Carlo Ancelotti et Xabi Alonso, les cartes viennent d’être brutalement rebattues. L’Italien, qui devait prendre la tête de la Seleção brésilienne à la fin de la saison, a finalement refusé de signer le contrat qui l’attendait à Londres. Une décision de dernière minute qui a pris de court… même les plus hauts dirigeants madrilènes !

« Tout était prêt… Mais il s’est retiré. » a confié, abattu, un membre de la délégation brésilienne. Une phrase qui résonne comme un séisme, non seulement pour la CBF, mais surtout pour un certain Xabi Alonso.

 Le coach miracle du Bayer Leverkusen, qui vient de réaliser une saison historique en Bundesliga, avait déjà donné son feu vert pour revenir au Bernabéu. Un pré-accord était même en place, selon Matteo Moretto. Le Real devait libérer un chèque de 15 à 20 millions d’euros pour racheter sa clause, et Xabi s’apprêtait à dire au revoir à l’Allemagne.

Mais l’annonce surprise d’Ancelotti a tout bouleversé. Non seulement Alonso se retrouve dans le flou, mais plusieurs sources affirment que l’entourage du technicien basque vit cette volte-face comme un “manque de respect institutionnel”. Un proche de Xabi aurait même déclaré anonymement :
« Il avait un plan clair, il l’a suivi à la lettre. Ce changement de dernière minute, c’est une claque en pleine figure. »

 Et maintenant ? La presse espagnole évoque un scénario où Ancelotti irait au bout de son contrat… ou même demanderait une prolongation, poussé par la direction qui a vu en lui une dernière garantie de stabilité après une saison chaotique en interne. De quoi laisser Xabi Alonso… sur le banc d’attente.

 Certains parlent déjà de tensions larvées entre les deux générations d’entraîneurs. D’autres y voient l’émergence d’une guerre froide entre le clan des anciens (mené par Perez et Ancelotti) et les réformateurs qui misaient sur Xabi comme visage du futur madridista.

 Le feuilleton ne fait que commencer. Qui tiendra les rênes du Real lors de la Coupe du Monde des Clubs en juillet ? Quelle sera la réponse du Bayer Leverkusen s’il perd son entraîneur pour… rien ? Et surtout : Alonso acceptera-t-il de patienter, ou décidera-t-il de tourner le dos à Madrid pour de bon ?

 La presse madrilène s’enflamme : “Un Real à deux têtes ?”

Marca et AS n’ont pas tardé à réagir, dénonçant une gestion “chaotique” du dossier Ancelotti-Alonso. Dans un éditorial publié à la une ce matin, le journaliste vedette Tomas Roncero écrit : “On ne joue pas avec la relève. Xabi a tout donné pour revenir. Le Real n’est pas un terrain de jeu pour les caprices d’un entraîneur indécis.”
El Chiringuito, de son côté, évoque une “perte de crédibilité” du Real aux yeux du monde du football.

 Et le coup de grâce est peut-être venu… de Cristiano Ronaldo lui-même ! Présent au Portugal pour une opération caritative, CR7 n’a pas pu cacher sa frustration :
 “Le Real mérite de la clarté, pas des va-et-vient de dernière minute. Si on veut redevenir les rois d’Europe, il faut savoir quand passer le flambeau.”

Des propos interprétés par beaucoup comme une critique directe à Ancelotti, et même un soutien implicite à Xabi Alonso, avec qui il partage une relation de respect depuis leur époque commune. Avec une légende qui s’en mêle, la pression est à son comble. Le vestiaire est divisé, la presse s’emballe, et les supporters réclament des explications.