À quelques heures d’un Classique qui s’annonçait déjà électrique, le football français et européen a été bouleversé par les déclarations incendiaires de Désiré Doué, milieu de terrain du Paris Saint-Germain. Dans une interview relayée par plusieurs médias sportifs, le joueur n’a pas mâché ses mots : pour lui, l’Olympique de Marseille ne serait qu’un « club de troisième zone », incapable de rivaliser avec la puissance parisienne, dépourvu de leaders et surtout détesté par la planète football. Ces propos, d’une brutalité rare, ont aussitôt déclenché une onde de choc dans l’opinion publique.
Les supporters marseillais, déjà mobilisés pour ce rendez-vous historique, ont réagi avec une colère immédiate. Dans les rues de la cité phocéenne, des banderoles de contestation sont apparues, et les réseaux sociaux se sont embrasés. Plusieurs anciens joueurs, attachés à l’histoire prestigieuse de l’OM, ont dénoncé une provocation gratuite visant à déstabiliser un adversaire avant le choc. Certains observateurs y voient une stratégie de communication risquée, destinée à mettre une pression supplémentaire sur l’équipe de Jean-Louis Gasset.
Mais l’affaire a pris une tournure encore plus spectaculaire lorsque Mason Greenwood, attaquant de renom et nouvel élément fort du championnat, a décidé de répliquer publiquement. Dans un message diffusé en conférence de presse, Greenwood a qualifié les propos de Doué d’« irrespectueux » et « indignes du haut niveau ». Il a souligné que Marseille, malgré ses difficultés récentes, reste un club historique, le seul en France à avoir remporté la Ligue des Champions. Sa sortie a immédiatement trouvé un écho puissant, à la fois chez les supporters marseillais et au sein de la communauté footballistique internationale.
Sous la pression d’une avalanche de critiques, Désiré Doué s’est retrouvé contraint de garder le silence. Selon des sources proches du club parisien, la direction du PSG aurait demandé à son joueur de ne plus commenter l’affaire, afin d’éviter que la polémique n’enfle davantage. Cependant, le mal est fait : l’image du joueur, pourtant prometteur, risque de souffrir durablement de cette sortie jugée arrogante et méprisante.
Dans le même temps, la tension ne cesse de monter à l’approche du match. Les billets se sont écoulés à une vitesse record, et la rencontre s’annonce comme l’une des plus suivies de la saison. Les médias étrangers, de l’Espagne à l’Italie en passant par l’Angleterre, se sont emparés du sujet, parlant d’un « séisme médiatique » qui dépasse largement les frontières du football français. Pour certains analystes, ce Classique pourrait désormais se jouer autant sur le terrain que dans les esprits, la dimension psychologique étant devenue centrale après un tel affront.
Quoi qu’il en soit, cette polémique restera comme l’une des plus marquantes de ces dernières années dans le football hexagonal. Les propos de Doué, jugés offensants et disproportionnés, auront au moins eu le mérite de raviver la flamme d’une rivalité déjà légendaire. Désormais, il ne reste plus qu’à attendre le verdict du terrain, où seule la vérité du jeu pourra départager deux clubs éternellement opposés, et où chaque geste, chaque but, sera scruté avec une intensité exceptionnelle.
