L’interview de Bella Ramsey dans le New York Times d’août 2025 a fait l’effet d’une bombe dans le fragile écosystème hollywoodien. La star non binaire de 21 ans de The Last of Us n’a pas seulement critiqué les normes de beauté ; elle a aussi cité le nom de Sydney Sweeney.

Ramsey a qualifié les normes de l’industrie de « cage », emprisonnant quiconque ne correspond pas au moule mince et eurocentré de la perfection. Ils ont cité Sweeney, 27 ans, comme exemple emblématique, affirmant que son attrait n’est pas « inné » mais une illusion savamment orchestrée.
Dans un retournement de situation qui a donné naissance à d’innombrables mèmes, Ramsey a laissé entendre qu’elles pourraient même être « moins belles » que Sweeney, dans un style plus brut et authentique. Cette déclaration a déclenché une véritable guerre virale, opposant authenticité et apparence, le hashtag #BeautyCage devenant viral dans le monde entier dès le 15 août.
Avance rapide jusqu’au 20 novembre 2025 : la polémique est loin d’être retombée. Les publications analysant l’incident ont cumulé plus de 50 millions de vues. Un fil de discussion viral de @SceneinCinema, avec 124 000 vues, a fait mouche : « Bella Ramsey a déclaré que Sydney Sweeney était “moins belle” qu’elle. 🙄 » Les réponses ont afflué : la moitié applaudissait l’audace de Ramsey, l’autre moitié la qualifiait de mesquine pique d’une collègue « jalouse ».

Ramsey a clarifié la situation sur Instagram le 3 septembre : il ne s’agit pas d’une animosité personnelle, mais simplement d’une critique du système qui couronne une seule personnalité comme reine. Pourtant, les fans de Sweeney ont lancé le hashtag #ProtectSydneySweeney, atteignant 3 milliards de vues. Les supporters de Bella ont répliqué avec #SmashTheCage, amplifiant les appels à une distribution plus diversifiée dans les émissions à venir.
TLOU Saison 2.
Du côté de Sweeney ? Elle est restée plutôt silencieuse face à Ramsey, préférant se concentrer sur ses propres problèmes de beauté dans un article de GQ du 4 novembre. L’actrice a rompu le silence sur le fiasco de la publicité American Eagle de juillet 2025, où des jeux de mots sur « super jeans/gènes » ont suscité des accusations d’eugénisme.
Les critiques ont fustigé la publicité, l’accusant de glorifier les idéaux de beauté blanche, blonde et aux yeux bleus, rappelant les stéréotypes nazis, comme en témoignent les réactions indignées sur MSNBC et Reddit. Sweeney a balayé les critiques d’un revers de main : « J’ai fait une pub pour des jeans. J’adore les jeans. La réaction m’a surprise, mais ça ne m’a pas affectée. » Même Trump et Vance sont intervenus pour la défendre, la qualifiant de « beauté classique ». Cela rejoint directement l’argument de Ramsey : la « victoire » de Sweeney dans ce jeu met en lumière à quel point il est truqué pour tous les autres.
En analysant les conséquences de cette publicité, on constate qu’il ne s’agissait pas seulement de bruit en ligne. L’anthropologue Shalini Shankar a déclaré à l’AP que le jeu de mots « exacerbe les conceptions réductrices de la beauté », privilégiant les corps minces, fermes et jeunes comme celui de Sweeney au détriment de la diversité.

Psychology Today a fait écho à cela en août, notant l’absence de véritable « réaction négative » face à ces idéaux : Sweeney y correspond parfaitement, de sa peau lisse à sa silhouette en sablier. Sur le subreddit r/TrueUnpopularOpinion, une publication de juillet la qualifiait de « moyenne » en dehors d’Hollywood, suscitant 315 votes et des débats : « Une forte poitrine, ça rapporte, mais son visage ? Bof. » À l’inverse, Ramsey critique ouvertement depuis toujours – il est la cible de moqueries depuis…
Game of Thrones à 23h. Des subreddits comme r/thelastofus2 se moquent de leur « tête carrée » et de leur androgynie, affirmant que cela condamne TLOU à manquer d’attrait « féminin ».
Les propres blessures de Ramsey sont profondes, comme le relate cet article du NYT. Ils se souviennent des refus lors d’auditions d’enfants parce qu’ils n’avaient pas le « look hollywoodien » — une façon détournée de dire qu’ils n’étaient pas une mini-Sweeney, d’après un extrait de Teen Vogue datant de 2023 qui a refait surface.
Acteur non binaire atteint d’autisme et ayant souffert d’anorexie, Ramsey a désactivé ses comptes sur les réseaux sociaux en mai 2025 face à la haine de la « manosphère ». Des groupes d’extrême droite le qualifient de « clown woke », indigne du caractère d’Ellie. Un post X ironisait : « Sydney ou Bella ? Voilà le vrai débat Batman ! » Il a récolté 533 likes, mêlant culture pop et querelle. En novembre, HBO a renforcé la sécurité de Ramsey avant…
La première de TLOU2 fait état de menaces de mort liées au discours sur la beauté.

Sweeney n’est pas non plus indemne : sa robe du 29 octobre, lors de l’événement Variety Power of Women, a suscité la polémique car jugée trop transparente pendant un discours sur l’émancipation. X s’est indigné : « Magnifique robe, mauvaise occasion – on se focalise sur sa poitrine ? » Un utilisateur a commenté : « L’objectification dont elle se plaint n’a rien d’émancipateur. » Pourtant, des défenseurs comme @RachelMoiselle (762 mentions « J’aime ») ont déclaré : « Si elle avait un autre corps, il n’y aurait pas à discuter. Rejetons cette accusation, digne des talibans, portée contre les femmes pour le regard des hommes. » Cette hypocrisie ? Ramsey l’a parfaitement cernée : les normes punissent la déviance, récompensent la conformité, puis critiquent même les gagnantes. En novembre, une pique sémantique de @Sydney_Screams sur X a élargi le débat : « La honte que Bella projette nuit aux travailleuses du sexe ; elle ne nous respecte pas. »
Des répercussions plus larges ? Cette querelle met en lumière l’évolution d’Hollywood, ou son absence. Vogue l’a qualifiée de « conversation la plus honnête de 2025 », saluant la vulnérabilité de Ramsey. Le Daily Mail a déformé ses propos en affirmant : « Bella : Je suis plus jolie que Sydney », suscitant une vive polémique pour sensationnalisme. Les critiques de cinéma relèvent l’ironie : les deux femmes prospèrent – Sweeney dans
Rumeurs autour d’Avengers : Doomsday , mentorat de Ramsey via GLAAD… et pourtant, le physique éclipse le talent. Dans son podcast d’août, Megyn Kelly saluait Sweeney comme une figure de rébellion anti-Kardashian : « La beauté américaine classique, assumée sans filtre. » L’émission a récolté 10 000 mentions « J’aime » sur X, et @MegynKellyShow a partagé des extraits.
Sur TikTok, des influenceuses beauté comme Hyram Yarbro ont publié des analyses de 15 minutes, établissant un lien avec les préjugés eurocentriques : minceur, forte poitrine, teint clair. Un montage viral juxtaposait des photos de jeunes auditions : Sweeney sexualisée très tôt, Ramsey jugée « pas assez commerciale ». 1,2 million de likes. Réaction négative de la « manosphère » ? Ramsey est diabolisée, qualifiée de « perdue à la loterie génétique », tandis que Sweeney fait l’objet d’un véritable engouement, comme en témoignent les discussions sur r/SubredditDrama. Un post d’avril : « Bella est numéro 10 comme Sydney — l’émission est morte-née. »

Les mises à jour de novembre témoignent d’une évolution : la société de production de Sweeney privilégie les scénarios diversifiés, tandis que Ramsey prône l’acceptation de son corps après son anorexie. L’utilisateur X @ExquisiteWill (396 mentions « J’aime ») a qualifié Sweeney d’« instrument de la misogynie », inversant ainsi le discours victimaire. @darrengrimes a fustigé le « travail à la hache » de GQ sur sa « blancheur », avec 1 300 mentions « J’aime » : « La gauche stigmatise la fierté de l’apparence — une hypocrisie sans bornes. » Les recherches sémantiques révèlent une nuance croissante : « La beauté est un spectre, pas une compétition. » 50 000 interactions, incitant à la fluidité plutôt qu’à l’obsession.
Le point positif de cette saga ? Elle met en lumière les limites de l’appareil. Des outils de casting IA aux filtres TikTok, la technologie démocratise le glamour, mais la culture reste à la traîne. Les psychologues évolutionnistes affirment que la symétrie est signe de santé, pourtant le colonialisme la pervertit en modèles rigides. Ramsey incarne la résistance : elle privilégie les rôles authentiques au superficiel. Et Sweeney ? Son silence sur Ramsey est un signe de solidarité, ou une habile stratégie d’évitement.
TLOU2 approche à grands pas (avril 2026) : apaisera-t-il les tensions ou les exacerbera-t-il ? Un message d’un internaute : « Le talent finit toujours par l’emporter sur les paroles. » Internet oublie-t-il ? Jamais. Mais peut-être, qui sait, apprend-il de ses erreurs.
En conclusion de ce portrait de novembre, la controverse se révèle intemporelle : la beauté blesse profondément car elle est pouvoir – qui la détient, qui en est privé. Ramsey et Sweeney, tels des miroirs dans le chaos, nous guident vers la lumière. Brisons les chaînes du dialogue, non de la division. Hollywood nous observe ; nous aussi. Le changement ? Il se prépare, une vérité brute à la fois.