Après la défaite contre Lyonnais, l’entraîneur Roberto De Zerbi a exigé l’exclusion immédiate de trois joueurs clés : Samuel Gigot, Jordan Veretout et Vitinha. Sa déclaration cinglante : « Ces joueurs n’ont aucune dignité, ILS ONT TRAHI LA CONFIANCE DE TOUTE LA VILLE. » a provoqué une onde de choc dans tout l’environnement marseillais et déclenché la fureur de la communauté des supporters face aux critiques brutales dirigées contre eux.
Ce revers contre Lyon a déjà laissé un goût amer, mais c’est bien la réaction du coach italien qui a transformé une simple défaite en séisme sportif. De Zerbi, visiblement exaspéré par le manque d’intensité et d’engagement de certains cadres, a choisi de frapper fort en nommant publiquement trois joueurs dont il estime qu’ils n’ont plus leur place dans l’effectif. Gigot, pilier défensif mais fautif sur l’action décisive, Veretout, milieu expérimenté accusé de disparaître dans les grands rendez-vous, et Vitinha, attaquant impuissant devant le but, sont devenus les symboles d’une équipe à la dérive.
« Je préfère jouer avec onze jeunes du centre de formation que de revoir ces trois hommes sur le terrain », aurait ajouté De Zerbi en coulisses, selon des sources proches du vestiaire. Cette prise de position radicale illustre à quel point la patience de l’entraîneur est arrivée à son terme. À ses yeux, l’OM ne peut tolérer des attitudes qu’il juge contraires à l’ADN de combat et de fierté que le club revendique depuis toujours.

La réaction des supporters a été immédiate. Dans les rues de Marseille comme sur les réseaux sociaux, la colère a explosé. Certains fans considèrent que l’entraîneur a eu le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensaient : que certains cadres trahissent les attentes. D’autres, en revanche, jugent inadmissible de stigmatiser des joueurs individuellement et redoutent que cette stratégie ne détruise l’unité déjà fragile du vestiaire.
Du côté des joueurs visés, le silence domine. Ni Gigot, ni Veretout, ni Vitinha n’ont souhaité s’exprimer publiquement, mais plusieurs médias affirment qu’ils auraient vécu ces propos comme une humiliation intolérable. Le risque d’une rupture définitive entre eux et l’entraîneur est désormais bien réel.
La direction du club se retrouve dans une position délicate. Doit-elle soutenir De Zerbi et assumer une purge qui fragiliserait l’effectif en pleine saison ? Ou bien intervenir pour calmer le jeu et préserver une certaine cohésion ? Quoi qu’il en soit, le coup de force médiatique de l’entraîneur a placé l’OM face à un dilemme existentiel : reconstruire sur des bases nouvelles ou tenter de colmater les brèches.
Pour les observateurs, cette sortie restera l’un des épisodes les plus sulfureux de l’histoire récente du club phocéen. Rarement un entraîneur n’avait osé mettre en cause de façon aussi frontale trois joueurs majeurs. Si certains y voient un électrochoc nécessaire, d’autres redoutent un effondrement encore plus profond. Une chose est sûre : à Marseille, rien ne sera plus comme avant après cette déclaration incendiaire.