Riley Gaines a critiqué Brittney Griner pour s’être agenouillée pendant l’hymne national. « Tu n’es pas obligée de chanter, mais tu dois faire preuve de respect envers le pays qui t’a sauvée du goulag russe. » Brittney a immédiatement répliqué.

Une querelle publique a éclaté entre l’ancienne nageuse de la NCAA Riley Gaines et la star de la WNBA Brittney Griner après que Gaines a critiqué Griner pour s’être agenouillée pendant l’hymne national lors d’un récent événement. La controverse a débuté lorsque Gaines, connue pour ses opinions tranchées sur divers sujets de société, a exprimé sur les réseaux sociaux sa désapprobation du geste de Griner.

« Vous n’êtes pas obligé de chanter, mais vous devez faire preuve de respect envers le pays qui vous a sauvé du goulag russe », a écrit Gaines, faisant référence au calvaire très médiatisé de Griner en Russie, où elle a été détenue pendant plusieurs mois en 2022 pour trafic de drogue. Sa libération en décembre 2022, à la suite d’un échange de prisonniers entre les États-Unis et la Russie, a été accueillie avec éloges et soulagement, mais Gaines estime que le fait que Griner se soit agenouillée pendant l’hymne national porte atteinte au pays qui a facilité son retour.

Ce commentaire a rapidement suscité de vives réactions, de nombreuses personnes défendant le droit de Griner à manifester et exprimant leur déception face aux critiques de Gaines. Griner, connue pour utiliser sa tribune pour s’exprimer sur des questions sociales et raciales, a réagi promptement aux critiques, proposant une réfutation qui a encore intensifié le débat.

Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, Griner a répondu directement aux propos de Gaines : « J’ai toujours défendu mes convictions, et m’agenouiller pendant l’hymne national en fait partie. Il s’agit de défendre la justice, l’égalité et la liberté, ce que l’Amérique est censée représenter. Je suis reconnaissante envers le pays qui s’est battu pour ma libération, mais cela ne signifie pas que je cesserai de défendre mes convictions. »

La réponse de Griner souligne son engagement continu en faveur du militantisme social, notamment en faveur de la justice raciale et de l’égalité. Tout en reconnaissant sa libération de prison russe, elle a réaffirmé sa volonté d’utiliser sa plateforme pour sensibiliser le public aux enjeux qui lui tiennent à cœur.

Cet échange a suscité un débat plus large sur le rôle des athlètes dans l’activisme social et sur la frontière ténue entre patriotisme et protestation. Gaines, qui s’est publiquement alignée sur des positions conservatrices sur plusieurs sujets, a vivement critiqué les athlètes qui manifestent pendant l’hymne national, un sentiment qui résonne chez nombre de ses partisans. De son côté, Griner, fervente défenseure de la justice et de l’égalité raciales, reste convaincue que la protestation est un puissant outil de changement, quelle que soit son expérience personnelle.

Cet incident met en lumière le fossé culturel qui persiste aux États-Unis, où les symboles nationaux comme le drapeau et l’hymne national sont devenus des points de friction dans les débats sur le patriotisme, la liberté d’expression et le rôle des personnalités publiques dans la formation des valeurs sociétales. Si certains estiment que s’agenouiller pendant l’hymne est un manque de respect envers le pays et ses anciens combattants, d’autres y voient un acte de résistance nécessaire et courageux contre les inégalités systémiques.

En conclusion, l’échange houleux entre Riley Gaines et Brittney Griner souligne la nature polarisante du militantisme sportif. Si les critiques de Gaines à l’égard de Griner peuvent trouver un écho auprès de certains, la réplique de Griner réaffirme sa volonté d’utiliser sa plateforme pour défendre la justice et l’égalité. Le débat continue d’évoluer, les deux athlètes représentant des points de vue différents sur la manière de concilier convictions personnelles, fierté nationale et respect.

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