« JE REGRETTE DE L’AVOIR LAISSÉ JOUER AUJOURD’HUI – UN HOMME QUI NE MÉRITE PAS DE PORTER LE MAILLOT DE MARSEILLE. » Ces mots, prononcés avec une froideur implacable par Roberto De Zerbi, ont secoué tout l’environnement de l’Olympique de Marseille après la lourde défaite face à l’Atalanta. Pour la première fois depuis son arrivée au club, l’entraîneur italien a perdu son calme devant les caméras, visant directement Mason Greenwood — le joueur qu’il considérait comme le symbole de son projet offensif.

Selon plusieurs témoins présents dans le vestiaire, De Zerbi aurait explosé de rage dès le coup de sifflet final. La prestation apathique de Greenwood, coupable d’erreurs techniques, d’un manque flagrant d’implication défensive et d’une attitude jugée arrogante sur le terrain, aurait provoqué l’exaspération du technicien. “Il s’est comporté comme une star alors qu’il devait être un leader”, aurait déclaré un membre du staff, encore choqué par la scène.

Cette défaite contre l’Atalanta, sur le score de 0–3, a mis en lumière les failles mentales et collectives de Marseille. Mais c’est surtout l’attitude de Greenwood qui a été pointée du doigt. Recruté avec l’espoir de devenir le fer de lance de l’attaque phocéenne, l’Anglais n’a jamais su imposer son empreinte dans les grands rendez-vous. Son manque d’effort dans le repli défensif et son individualisme croissant ont fini par agacer De Zerbi, un entraîneur connu pour son exigence absolue en matière de discipline et de solidarité.

Les images diffusées après le match montrent un De Zerbi furieux sur le bord du terrain, criant vers Greenwood après une perte de balle menant directement au deuxième but de l’Atalanta. Le visage fermé, le coach n’a ensuite ni salué son joueur ni échangé un mot avec lui en quittant la pelouse. Quelques minutes plus tard, dans le vestiaire, la tension a éclaté. D’après plusieurs sources proches du groupe, De Zerbi aurait lancé à Greenwood : « Tu as manqué de respect à tes coéquipiers, au maillot et à tout ce que représente ce club. »

Le ton est ensuite monté d’un cran. “Prépare-toi à chercher un nouveau club”, aurait-il ajouté d’une voix glaciale, provoquant un silence de plomb. Greenwood, visiblement abasourdi, serait resté assis sans répondre, avant de quitter le vestiaire seul, tête baissée.

La presse française et anglaise s’est immédiatement emparée de l’affaire. L’Équipe parle d’une “fracture irréversible” entre De Zerbi et Greenwood, tandis que les tabloïds britanniques évoquent une “crise ouverte” au sein de l’OM. Du côté du club, aucune communication officielle n’a été publiée, mais des sources internes confirment qu’une réunion d’urgence a été convoquée pour évoquer la situation du joueur.

Pour De Zerbi, la scène de Bergame semble marquer un point de non-retour. L’Italien, réputé pour son attachement à la rigueur et au respect du collectif, aurait estimé que Greenwood “n’incarne plus les valeurs du projet marseillais”. L’entraîneur, qui voit dans chaque match une guerre d’intensité et de mentalité, n’aurait pas supporté de voir l’un de ses hommes clés “abandonner le combat”.

Greenwood, de son côté, traverse une période délicate. Depuis son arrivée à Marseille, il alterne les éclairs de talent et les moments d’inconstance, mais son comportement en dehors du terrain commence à irriter le vestiaire. Certains joueurs auraient même confié anonymement que “le groupe ne le suit plus”.

Le divorce semble désormais inévitable. Le joueur anglais, pourtant accueilli comme une star à son arrivée, voit son aventure marseillaise tourner au cauchemar. Des rumeurs de départ dès le prochain mercato hivernal circulent déjà, notamment vers la Premier League, où quelques clubs se montreraient intéressés.

Quant à De Zerbi, il reste ferme dans sa position. Dans ses entretiens récents, il a rappelé que “le maillot de Marseille se mérite par le travail, pas par le nom ou le passé”. Une déclaration perçue comme une ultime mise au point, sans équivoque.

À Marseille, l’affaire Greenwood dépasse le cadre sportif : elle symbolise la lutte d’un entraîneur pour imposer la rigueur et la loyauté dans un club souvent emporté par la passion et les excès. Mais une chose est certaine : après cette explosion de colère publique, rien ne sera plus comme avant. Le message de De Zerbi est clair, brutal, et sans appel : à l’OM, il n’y a pas de place pour ceux qui oublient ce que signifie vraiment porter le maillot blanc et bleu.