💥 LE PRIX DE 300 VIES : Les horribles derniers instants du “Roi des Décapiteurs” – le criminel de guerre le plus tristement célèbre du Japon.

🩸 Gunkichi Tanaka : le bourreau de Nankin

Gunkichi Tanaka, capitaine de l’armée impériale japonaise, est devenu tristement célèbre pour son rôle dans le massacre de Nankin, au cours duquel il a personnellement décapité plus de 300 prisonniers de guerre et civils chinois avec son sabre, lors de l’occupation brutale de la capitale chinoise entre 1937 et 1938.
Né en 1905 à Tokyo, la carrière militaire de Tanaka culmina dans des crimes de guerre qui illustrèrent la sauvagerie de la Seconde guerre sino-japonaise. Jugé par le Tribunal des crimes de guerre de Nankin après la Seconde Guerre mondiale, il fut exécuté le 28 janvier 1948, aux côtés d’autres responsables.
Cette analyse, destinée aux passionnés d’histoire, examine les origines de Tanaka, le contexte des atrocités de Nankin et le chemin vers sa condamnation et son exécution, tout en réfléchissant au coût humain de l’agression impériale et en rendant hommage à la mémoire des victimes

 
 

Jeunesse et formation militaire

Gunkichi Tanaka naquit le 19 mars 1905 à Tokyo, durant une période d’industrialisation et de militarisation rapides.
Alors que l’Empire du Japon cherchait à renforcer son économie par la conquête de nouvelles ressources, Tanaka suivit la voie militaire : il intégra plusieurs écoles préparatoires avant d’être diplômé de la prestigieuse Académie de l’armée impériale japonaise, principale institution de formation des officiers.

Le programme combinait éducation universitaire, arts martiaux traditionnels, équitation et tactique.
Après deux années d’entraînement à Asaka (préfecture de Saitama), les cadets effectuaient huit mois de stage dans un régiment d’infanterie pour maîtriser l’armement et le commandement, puis poursuivaient des études avancées à Sagamihara (préfecture de Kanagawa). Les diplômés devenaient officiers stagiaires avant d’obtenir le grade de sous-lieutenant.

L’éducation de Tanaka lui inculqua une discipline rigide et une loyauté absolue envers l’empereur, en phase avec les ambitions expansionnistes du Japon. Dans les années 1930, à mesure que les tensions avec la Chine s’accentuaient, Tanaka gravit les échelons, incarnant l’esprit militariste qui mena le Japon à la guerre.

Le chemin vers Nankin : l’expansion japonaise en Chine

L’agression du Japon contre la Chine précéda la Seconde Guerre mondiale, débutant avec l’invasion de la Mandchourie le 18 septembre 1931, destinée à s’emparer des ressources minières et charbonnières de la région. Cet « incident de Mandchourie » mena à la création de l’État fantoche du Mandchoukouo.
Les escarmouches se multiplièrent, jusqu’à ce que l’incident du pont Marco Polo, le 7 juillet 1937, déclenche la Seconde guerre sino-japonaise, prélude au théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale.

Les troupes japonaises avancèrent rapidement, capturant Pékin et Shanghai avant d’envahir Nankin, capitale de la Chine, en décembre 1937.
Lors du massacre de Nankin, qui dura six semaines, les forces japonaises commirent des meurtres de masse, viols et pillages, faisant entre 200 000 et 300 000 victimes parmi les civils et soldats désarmés.

Tanaka, affecté à la 6e division sous le commandement du lieutenant-général Hisao Tani, participa activement aux atrocités.
Les récits historiques le décrivent décapitant plus de 300 victimes avec son sabre, participant ainsi au tristement célèbre « concours de cent décapitations », légende de propagande fondée sur des atrocités bien réelles. L’unité de Tanaka, impliquée dans l’assaut sur les faubourgs ouest de Nankin, symbolisa la brutalité systématique ordonnée par le haut commandement, amplifiée par le sadisme individuel de ses soldats.

Les atrocités de Nankin et le rôle de Tanaka

La chute de Nankin le 13 décembre 1937 libéra une vague de violence déchaînée. Les soldats japonais poignardaient, décapitaient et fusillaient les civils ; les femmes et jeunes filles furent violées en masse ; les enfants furent tués à la baïonnette ou noyés.

Tanaka fut documenté en train de procéder à des exécutions personnelles, se vantant dans les rapports de guerre d’avoir utilisé son sabre nommé Sukehiro.
Il fut jugé avec les lieutenants Toshiaki Mukai et Tsuyoshi Noda, célèbres pour leur « compétition » à tuer cent personnes à l’épée, chiffre qu’ils portèrent ensuite à 150.

Les crimes de Tanaka, confirmés par des témoignages de survivants et des archives japonaises, faisaient partie d’une campagne plus vaste : la seule 6e division fut responsable de milliers de morts.
Si le nombre total des victimes du massacre (environ 300 000 selon les tribunaux chinois) demeure débattu, les plus de 300 exécutions personnelles de Tanaka sont indéniables et incarnent la déshumanisation absolue de la guerre.

Procès et exécution : la justice après la capitulation

La reddition du Japon, le 2 septembre 1945, mit fin à la guerre, mais ouvrit la voie à la justice. Le Tribunal des crimes de guerre de Nankin, créé en 1946 sous le gouvernement de Chiang Kaï-shek, jugea les officiers japonais responsables des crimes commis en Chine. Tanaka, Mukai, Noda et d’autres, dont le général Hisao Tani, furent extradés à Nankin.

Le tribunal, l’un des dix tribunaux nationalistes chinois, concentra ses travaux sur le massacre. Les preuves incluaient des journaux japonais glorifiant le « concours » et des témoignages de survivants.
Tanaka fut reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour l’exécution illégale de prisonniers et de civils.

Le 4 décembre 1947, le verdict déclara les accusés coupables en tant que complices du massacre. Tanaka, Mukai et Noda furent condamnés à mort. Le 28 janvier 1948, sur le site d’exécution de Yuhuatai, dans les collines de Nankin, ils fumèrent leurs dernières cigarettes avant d’être abattus d’une balle dans la nuque. Tanaka, âgé de 42 ans, mourut sans remords. Son exécution représenta un acte de justice pour les victimes de Nankin. Le général Tani fut pendu le 26 avril 1947.

Héritage de responsabilité

L’exécution de Tanaka mit en lumière le rôle des tribunaux asiatiques dans la poursuite des crimes de guerre, en complément du procès de Nuremberg. Bien que certains criminels — comme le prince Asaka, protégé par son immunité — aient échappé à la justice, le cas Tanaka révéla la cruauté extrême de l’armée impériale japonaise.

Malgré le négationnisme japonais persistant après la guerre, la reconnaissance internationale — notamment par la création du Mémorial du massacre de Nankin en 1985 — permet de préserver la vérité et d’honorer la mémoire des centaines de milliers de victimes innocentes. Souhaitez-vous que je reformule ce texte en style narratif journalistique (comme un article de magazine d’histoire) ou le garde tel quel en style encyclopédique ?

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