L’affaire qui secoue aujourd’hui le monde du football européen dépasse de loin le simple cadre sportif. Ce vendredi matin, Mahir Emreli, l’attaquant international azerbaïdjanais du Dinamo Zagreb, a créé la stupéfaction en accusant publiquement le milieu de terrain français Adrien Rabiot d’avoir présenté « des signes évidents d’utilisation de produits dopants ». Cette déclaration, publiée sur son compte Instagram suivi par plus d’un million d’abonnés, a immédiatement fait l’effet d’une bombe.

Selon Emreli, « certains comportements physiques et une endurance anormale » observés lors de la dernière rencontre entre la France et la Croatie auraient éveillé ses soupçons. Il affirme qu’« aucun joueur ne peut maintenir ce niveau d’intensité sans une aide extérieure ». Dans la même publication, il a interpellé directement la FIFA, exigeant « l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante et transparente » pour préserver, selon ses mots, « l’intégrité du sport et l’égalité entre les compétiteurs ».

Quelques heures après ces accusations, la réaction des médias européens a été instantanée. Les chaînes sportives en continu ont interrompu leurs programmes pour diffuser l’information, tandis que les réseaux sociaux se sont embrasés. Le hashtag #RabiotDopage s’est hissé en tête des tendances mondiales sur X (anciennement Twitter) en moins de deux heures, générant plus de cinq millions de publications. Les partisans d’Emreli y voient le courage d’un joueur dénonçant une dérive cachée du football moderne, tandis que d’autres lui reprochent de propager une rumeur grave sans preuve tangible.

La Fédération Française de Football (FFF) a rapidement publié un communiqué officiel exprimant sa « pleine confiance » en l’intégrité d’Adrien Rabiot et rappelant que « tous les tests antidopage effectués lors des compétitions internationales respectent les standards de la FIFA et de l’Agence mondiale antidopage ». La Juventus, club actuel de Rabiot, a pour sa part dénoncé des « accusations diffamatoires » et confirmé que le joueur « n’a jamais été contrôlé positif » au cours de sa carrière professionnelle.

Face à l’ampleur du scandale, Rabiot lui-même a pris la parole dans la soirée à travers une déclaration filmée diffusée sur ses réseaux officiels. Le milieu de terrain y affirme « vivre l’un des moments les plus difficiles de [sa] carrière », tout en niant fermement toute utilisation de substance interdite. « Je suis un athlète propre, formé dans le respect des règles. J’ai toujours fait confiance au travail et à la discipline. Ces accusations sont fausses et blessantes », a-t-il déclaré avec une visible émotion.

La FIFA, de son côté, a confirmé dans un bref communiqué qu’elle « prend note » des déclarations de Mahir Emreli et qu’elle « examinera la situation conformément aux procédures établies ». Toutefois, aucune enquête formelle n’a encore été ouverte à ce stade.

Cette affaire illustre une fois de plus la fragilité de la réputation dans un sport où chaque mot peut provoquer une onde de choc mondiale. Alors que les débats s’enflamment, plusieurs experts en éthique sportive appellent à la prudence et au respect du principe de présomption d’innocence. Selon eux, « le dopage est une réalité dans certains milieux sportifs, mais les accusations publiques sans preuve risquent d’affaiblir la crédibilité de ceux qui combattent réellement ce fléau ».

Quoi qu’il en soit, l’image d’Adrien Rabiot, jusque-là considérée comme celle d’un joueur sérieux et rigoureux, sort profondément ébranlée de cette tempête médiatique. Le monde du football retient son souffle, attendant les décisions officielles de la FIFA qui devront, dans les jours à venir, déterminer si cette affaire n’est qu’un simple épisode de tension entre joueurs… ou le début d’un scandale d’une ampleur historique.