La scène s’est déroulée en direct lors d’une émission de grande audience, et elle restera sans doute comme l’un des moments les plus marquants de l’année sportive et médiatique. Karoline Leavitt, figure politique américaine et proche du cercle trumpiste, n’a pas hésité à lancer de graves accusations contre l’Olympique de Marseille, insinuant que le club phocéen aurait bénéficié d’un favoritisme arbitral flagrant tout au long de la saison 2025 en Ligue 1 et en Europa League. Selon elle, plusieurs matchs auraient été “truqués” afin d’assurer la réussite du club, une affirmation immédiatement qualifiée de diffamatoire par de nombreux observateurs.

Mais le cœur du scandale s’est cristallisé lorsqu’elle a directement attaqué Pierre-Emerick Aubameyang, capitaine emblématique de l’OM. Avec une ironie appuyée, Leavitt a déclaré que l’attaquant gabonais n’avait “aucune légitimité” pour recevoir le prestigieux titre de Joueur Africain de l’Année 2024, insinuant que son sacre n’était rien d’autre qu’un produit de la propagande médiatique et non une récompense méritée.

Face à ces propos, la riposte d’Aubameyang fut immédiate, glaciale et dévastatrice. S’adressant directement à Leavitt, il lâcha une phrase de dix mots qui résonna comme un coup de massue : « Assis-toi, Barbie. Tu n’es rien d’autre qu’une marionnette de Trump ! » Une réplique cinglante, qui déclencha un mélange de stupeur et d’applaudissements sur le plateau. Karoline Leavitt, visiblement déstabilisée, resta sans voix pendant de longues secondes, incapable de trouver une quelconque réponse.

L’impact fut instantané. Les réseaux sociaux s’enflammèrent, avec des millions de partages, de commentaires et de mèmes reprenant la formule assassine d’Aubameyang. Le hashtag #AssisToiBarbie grimpa immédiatement en tendance mondiale, surpassant même les discussions politiques et sportives du jour. Tandis que certains saluaient le courage du joueur marseillais, d’autres dénonçaient une attaque “trop personnelle” qui dépassait le cadre du débat sportif.

À Marseille, la réaction des supporters fut unanime. Pour eux, Aubameyang n’avait fait que défendre son honneur et celui du club face à des accusations absurdes et infondées. “On a un capitaine qui sait répondre sur le terrain, mais aussi hors du terrain”, écrivait un fan sur Twitter. Les associations de supporters louaient un joueur qui, malgré son âge et son parcours, reste l’une des figures les plus respectées et les plus charismatiques du vestiaire olympien.

De son côté, le club publia un communiqué officiel pour condamner les propos de Karoline Leavitt. “L’Olympique de Marseille rejette avec fermeté toute insinuation de manipulation ou de favoritisme. Le football se gagne sur le terrain, et nos victoires sont le fruit du travail et du mérite”, indiquait la direction du club. Elle ajoutait également son soutien total à Aubameyang, qualifiant son trophée continental de “récompense légitime, fruit d’une carrière exemplaire et de performances indiscutables”.

Karoline Leavitt, quant à elle, n’a pas réagi publiquement dans l’immédiat. Plusieurs sources proches de son entourage indiquent qu’elle ne s’attendait pas à une telle riposte et qu’elle envisage désormais une stratégie de communication pour tenter de redorer son image. Cependant, beaucoup estiment déjà que la bataille médiatique est perdue pour elle : l’opinion publique a retenu une image d’humiliation, renforcée par la puissance symbolique de la phrase d’Aubameyang.

Au-delà du clash spectaculaire, cet épisode soulève une question plus large : quelle place les personnalités politiques doivent-elles occuper dans le monde du sport ? Est-il acceptable de transformer les débats sportifs en tribunes politiques ? Si certains défendent la liberté d’expression de Leavitt, d’autres estiment que ses attaques ont franchi une limite, compromettant la crédibilité même de son discours.

Quoi qu’il en soit, cette confrontation restera gravée dans l’histoire récente du football et des médias. Avec dix mots précis, Pierre-Emerick Aubameyang n’a pas seulement défendu son honneur ; il a aussi rappelé que le respect se mérite et que les provocations gratuites ont parfois un prix. Pour Marseille et ses supporters, c’est une victoire symbolique qui résonnera bien au-delà des terrains de Ligue 1 et d’Europa League.