Red Bull pourrait répéter l’effondrement de Ferrari en 2009 : Franz Tost déclare que l’ère de la domination est officiellement terminée

Le monde du sport automobile est aujourd’hui incrédule après la révélation de Franz Tost, ancien directeur de l’écurie AlphaTauri, qui pourrait bien transformer le regard des fans sur le paysage actuel de la Formule 1. Dans une déclaration rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux et les médias spécialisés, Tost a comparé la situation actuelle de Red Bull Racing à l’effondrement dramatique de Ferrari en 2009, une saison qui a marqué la fin brutale du règne de la Scuderia après des années de domination. Selon Tost, Red Bull est désormais sur la même voie.
S’adressant aux journalistes quelques jours seulement après la dernière performance décevante de Red Bull, Tost a ouvertement suggéré que l’écurie de Milton Keynes avait « perdu le fil », à l’instar de Ferrari il y a plus de dix ans. Il a évoqué un schéma dangereux : une équipe qui domine pendant des années, puis devient complaisante, apprécie mal les changements de réglementation et se retrouve soudainement dépassée par des rivaux plus agressifs. « Red Bull fait exactement ce que Ferrari a fait en 2009 », a déclaré Tost. « Dès qu’on commence à gérer son héritage au lieu de se battre pour le conserver, le temps presse. Aujourd’hui, ce tic-tac devient plus fort. »
Cette déclaration a provoqué une onde de choc dans le paddock. Red Bull a dominé les dernières saisons presque sans partage, Max Verstappen ayant battu des records et l’équipe ayant atteint une régularité quasi inégalable en qualifications comme en course. Mais des fissures commencent à apparaître. McLaren, Ferrari et Mercedes comblent l’écart en 2025, et les dernières courses ont prouvé que l’avantage technique de Red Bull n’est plus un gage de victoire.
Les initiés se demandent désormais si Red Bull n’est pas tombée dans le même piège qui a mis fin à l’âge d’or de Ferrari à la fin des années 2000. En 2009, Ferrari a dû faire face aux changements réglementaires, notamment à l’introduction de nouvelles règles aérodynamiques. Malgré des pilotes et des ressources de classe mondiale, l’écurie n’a pas su s’adapter rapidement et a perdu son avantage au profit d’écuries comme Brawn GP et Red Bull elle-même. Aujourd’hui, l’histoire se répète peut-être, mais cette fois, c’est Red Bull qui en pâtit.
Tost a souligné plusieurs signaux d’alarme clés, notamment l’incapacité récente de Red Bull à apporter des améliorations efficaces à la RB20, des erreurs stratégiques lors des arrêts aux stands et une trop grande confiance dans les succès passés plutôt que dans l’innovation. Il a averti que la direction de l’équipe, surtout après l’ère Dietrich Mateschitz, pourrait être « trop à l’aise » avec sa position de leader.
Les fans et les analystes se demandent si l’évaluation de Tost est exagérée ou brutalement exacte. Certains affirment que Red Bull est toujours en tête du classement et conserve Max Verstappen, sans doute le pilote le plus dominant de cette génération. Mais d’autres soulignent que le succès en F1 peut disparaître du jour au lendemain, surtout lorsque les rivaux sentent le sang couler. La récente série de podiums de McLaren, les améliorations de la gestion des pneus de Ferrari et le développement discret mais régulier de Mercedes laissent présager une tempête imminente.
Red Bull n’a pas encore publié de réponse officielle aux commentaires de Tost, mais des sources internes à l’équipe indiquent que ces remarques ne sont pas passées inaperçues. La tension monte en coulisses, l’équipe technique s’efforçant d’accélérer l’innovation tandis que la direction tente de concilier les pressions liées au marketing, à l’héritage et aux contraintes réglementaires.
À l’approche de la seconde moitié de la saison 2025, les fans se demandent : est-ce vraiment le début de la fin de l’ère de domination de Red Bull ? Ou l’équipe de Christian Horner parviendra-t-elle à faire taire les critiques et à rebondir avec les améliorations promises pour le prochain Grand Prix ?
Une chose est claire : la déclaration de Franz Tost a déclenché une conversation que personne dans le camp Red Bull ne peut se permettre d’ignorer.