Le PDG de Toyota choque le monde avec l’annonce d’un nouveau moteur qui pourrait complètement détruire l’industrie des véhicules électriques
Dans une déclaration qui a secoué l’industrie automobile mondiale, le PDG de Toyota, Akio Toyoda, a récemment révélé le développement d’un nouveau moteur révolutionnaire, susceptible de bouleverser la domination croissante des véhicules électriques (VE). Cette annonce, faite le 10 juillet 2025 à 15:16 +07, intervient dans un contexte où les constructeurs automobiles s’orientent massivement vers l’électrification, poussés par les réglementations environnementales et la demande croissante pour des solutions durables. Cependant, Toyota semble prendre une voie différente, affirmant que ce nouveau moteur pourrait non seulement concurrencer les VE, mais aussi redéfinir l’avenir de la mobilité.

Le moteur en question repose sur une technologie innovante utilisant l’hydrogène produit par électrolyse, une méthode qui sépare l’eau en hydrogène et en oxygène à l’aide d’un courant électrique. Selon Toyoda, ce moteur à combustion interne modifié émet uniquement de la vapeur d’eau, éliminant ainsi les émissions de gaz à effet de serre associées aux moteurs traditionnels. Cette prouesse technologique, combinée à une autonomie supérieure et à des temps de ravitaillement extrêmement courts – environ 90 secondes –, pourrait séduire les consommateurs lassés des contraintes des VE, comme les longues périodes de recharge et la dépendance aux infrastructures électriques encore limitées.
Toyota, qui a bâti sa réputation sur des hybrides comme la Prius, a toujours défendu une approche diversifiée face à la transition énergétique. Toyoda a réitéré sa conviction que les VE ne représenteront jamais plus de 30 % du marché automobile, arguant que des millions d’emplois dans l’industrie des moteurs à combustion sont en jeu. « Si nous abandonnons soudainement les moteurs thermiques, 5,5 millions de personnes au Japon se demanderont à quoi ont servi leurs années de travail », a-t-il déclaré lors d’un discours devant des cadres de l’entreprise. Cette position s’aligne avec les récentes ventes de Toyota, où les VE ne constituaient que 0,926 % des 11,2 millions de véhicules livrés en 2023, soulignant une préférence persistante pour les technologies hybrides et à hydrogène.
La réaction dans le secteur a été immédiate. Des concurrents comme Tesla et BYD, leaders des VE, ont exprimé des doutes sur la viabilité à grande échelle de cette technologie, pointant du doigt les défis liés à la production et à la distribution d’hydrogène. Pourtant, Toyota ne recule pas. En collaboration avec Yamaha, la firme japonaise a développé un moteur V8 à hydrogène délivrant 455 chevaux, prouvant que performance et écologie peuvent coexister. De plus, l’absence de dépendance aux métaux rares comme le lithium, essentiels aux batteries des VE, pourrait rendre cette solution plus économique et durable à long terme.
Sur les réseaux sociaux, les opinions divergent. Certains saluent l’audace de Toyota, tandis que d’autres y voient une tentative désespérée de préserver une industrie en déclin. Toyoda, lui, reste confiant, affirmant que « les clients, et non les politiques, décideront de l’avenir ». Avec des prototypes comme la Corolla Cross H2 déjà testés, Toyota prépare une démonstration publique pour 2026, visant à prouver que cette technologie peut rivaliser avec les VE sur tous les fronts.
Cette annonce marque un tournant potentiel. Si Toyota parvient à surmonter les obstacles logistiques et à convaincre le marché, elle pourrait bien redessiner les règles du jeu, forçant même les plus fervents défenseurs de l’électrification à reconsidérer leurs stratégies. Pour l’instant, le monde retient son souffle, attendant de voir si cette innovation tiendra ses promesses.