Hamilton rompt le silence sur les dernières nouvelles du GP du Canada et choque Ferrari avec des déclarations audacieuses
Maranello, Italie, 15h55 +07, 11 juin 2025 – Lewis Hamilton a brisé le silence entourant son début de carrière mouvementé chez Ferrari, en faisant une déclaration choc avant le Grand Prix du Canada qui a laissé l’équipe sous le choc. Le septuple champion du monde, s’exprimant publiquement pour la première fois depuis son turbulent Monaco, a révélé son scepticisme quant aux prochaines évolutions de la voiture pour Montréal, suggérant qu’elles pourraient ne pas résoudre les problèmes majeurs qui minent sa saison. Cet aveu franc, diffusé lors d’une récente interview vidéo, a créé une onde de choc au sein de l’équipe, soulevant des questions sur la cohésion de l’équipe et la condition physique à long terme d’Hamilton à l’approche de la course du 15 juin.
Les commentaires d’Hamilton font suite à une série de résultats décevants, dont une huitième place à Monaco et un abandon en Espagne, alimentant les spéculations sur un éventuel conflit avec Ferrari. À propos des évolutions techniques – nouveau fond plat et modifications de suspension prévues pour le Canada –, il a déclaré : « Je ne suis pas convaincu que ces changements changeront la situation. Le comportement de la voiture reste un mystère pour moi. » Ces critiques aussi directes contrastent avec l’optimisme du directeur de l’équipe, Fred Vasseur, qui a salué ces évolutions comme un tournant potentiel. Les commentaires d’Hamilton laissent entrevoir une frustration plus profonde face à l’imprévisibilité de la SF-25, une voiture qu’il peine à maîtriser comparée à son coéquipier Charles Leclerc, leader du classement des pilotes avec 104 points contre 58 pour Hamilton.
Le timing est crucial, le Canada étant historiquement un circuit de choix pour Hamilton, qui y compte quatre victoires. Son scepticisme suggère une rupture avec l’équipe d’ingénieurs Ferrari, notamment après un incident radio à Monaco attribué à des problèmes techniques plutôt qu’à une erreur de pilote. Certaines sources suggèrent qu’Hamilton a insisté pour obtenir davantage d’informations sur les réglages, une demande qui pourrait avoir suscité des tensions internes. Sur les réseaux sociaux, les fans sont divisés : certains louent son honnêteté – « Lewis dit les choses comme elles sont ! » – tandis que d’autres craignent qu’il ne sape le moral de l’équipe avant une course où il faut absolument gagner.
La réaction de Ferrari a été mitigée, Vasseur évitant de répondre directement, mais soulignant : « Nous travaillons ensemble pour progresser. » Les améliorations visent à améliorer l’adhérence et la stabilité, ce qu’Hamilton a souligné, mais ses doutes assombrissent leur efficacité. Avec McLaren en tête du championnat des constructeurs avec 32 points d’avance, la pression est sur Ferrari. La volonté d’Hamilton pourrait galvaniser l’équipe ou creuser le fossé, surtout à l’approche de la réglementation 2026. Cette position audacieuse permettra-t-elle une percée au Canada ou accentuera-t-elle les difficultés de Ferrari ? Le monde du sport automobile suit de près l’évolution de ce drame sur le circuit Gilles-Villeneuve.